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Cahier décharge Je ne sais pas ce que c'est, je le saurai quand j'aurai terminé. Et j'aurai terminé quand je saurai ce que c'est.

Page du 19 août 2020 jour des flatulences...

Denis Vallier
Page du 19 août 2020 jour des flatulences...

      Nos femmes se voudraient un peu plus libres que par le passé et c’est compréhensible, toutefois, je viens de constater, de manière fortuite, qu'avant de guider le monde poitrine au vent, "la Liberté" de Delacroix s'est manifestement rasé les dessous de bras en 1830 (enfin... au moins un). Que faut-il penser de ce prosaïque non-événement du quotidien de notre allégorique héroïne ? Peut-être qu’"être une femme libérée c’est pas si facile"… Dans nos contrées, les femmes se sont peut-être partiellement libérées de l'emprise des hommes mais dans le même temps elles se sont soumises, pieds et cheveux liés à l'image qu'elles veulent leur renvoyer. Les femmes ne seront vraiment libérées que quand elles pourront sortir en marcel dans la rue et lâcher des pets de mammouth en public sans que personne ne se retourne. On en est loin puisqu’elles passent encore les trois-quarts de leur vie à essayer de nous faire croire qu’elles ne pètent jamais au point qu’autrefois, elles pouvaient être atteintes de la maladie verte : la peur de péter en public... Si l’on pète de santé, ce n’est pas pour des prunes. Il faut noter qu’une fois parvenue à une maturité sereine, elles se rattrapent et se libèrent de cette pression accumulée en lâchant caisse sur caisse. Remarquons aussi que les pétarades de certaines mélomanes participent plus d’une vengeance sadique que d’une fonction physiologique. Pas de doute, même criblées de taches de douceur tout comme les rousses péteuses, elles savent alors se faire entendre. Le seul avantage de vieillir est bien de gagner en liberté.

Page du 19 août 2020 jour des flatulences...
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