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Cahier décharge Je ne sais pas ce que c'est, je le saurai quand j'aurai terminé. Et j'aurai terminé quand je saurai ce que c'est.

Page du 15 octobre 2020 jour du leader...

Denis Vallier

Au départ, nous sommes des êtres androgynes. Nous nous développons en fonction d’un penchant vers mâle ou femelle. Certains restent en équilibre, mais une fois que nous avons trouvé notre voie, l’amour s’en mêle. Céline réduisait l’amour à "l’infini mis à la portée des caniches"… Dom Juan de banlieue, l’infini de notre désir est soumis à l’épreuve du temps. Comme la varicelle, les oreillons et la covid19 l’amour n’est qu’une maladie soi-disant passagère, il faut être passé par là à la différence que ça dure et préoccupe une bonne partie de notre vie. Si l’amour est une sorte de névrose, ce n’est pas une névrose habituelle : celle-ci prend la forme d'une vertu et la différence entre une névrose et une vertu est que l'une est défavorisée socialement quand l’autre est honorée.

Il n’y a pas forcément de quoi être fier : la majeure partie de la vie des mâles de toutes espèces (-  et des hommes en particulier) est conditionnée par un plus ou moins petit bout de chair chargé entre autre de la reproduction que nous suivons tête baissée. Il est opiniâtre, d’une grande indépendance d’esprit et rigide de caractère. On vous enseigne dans les bars que l’homme, ce veinard, possède deux cerveaux : un petit et un gland car le cerveau a cette fâcheuse tendance à rétrécir lorsqu'il passe de la boîte crânienne aux testicules...  Ainsi, mon leader peut être éveillé pendant mon sommeil et dormir quand je suis éveillé et parfois, il se déchaîne tout seul, sans raison apparente, sans demander ma permission. Il n’y aurait donc là aucune honte à avoir et pourtant, j’en suis responsable. "Comment puis-je être responsable d’un machin incontrôlable qui n’en fait qu’à sa tête ?" argumentent tous les violeurs du monde… 

Page du 15 octobre 2020 jour du leader...

Inopinément turlupiné par l’embrasant désir, nous suivons aveuglément notre pénis partout où il va en assumant les conséquences désastreuses de ses décisions souvent hâtives et en essayant d’utiliser au mieux les 10% de cerveau qu’il nous accorde, ce gourmand vaniteux (- et ce quel que soit notre degré d’intelligence). C’est qu’il en a des idées derrière la tête ! Reconnaissons qu’en la matière, la nature a fait une économie de moyen non négligeable en lui attribuant plusieurs fonctions comme un couteau suisse, mais de là à le doter d’une tête chercheuse, c’est trop !…

La naïveté des hommes réside dans leur pantalon. Nous n’aimons jamais qu’une image, il faut bien la fabriquer et ça nous occupe à plein temps. Entre l’âge de 18 et 50 ans, les hommes passent environ un an de leur vie non-stop à regarder les femmes. C’est peut-être pour cette raison que les femmes passent tant de temps à choisir leurs vêtements. Mais ce n’est pas la Femme qui les intéresse, ni les hommes pour certains, c'est leur façon de se mélanger... Ils en arriveraient assez vite au point où l'on comparerait l'émotion de la rencontre avec l'émulsion de la mayonnaise…

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