Page du 15 novembre 2020 jour où tout s'en va...
Avec le temps va… tout s’en va…"
Le grand huit, le manège fou de notre amour
le tourbillon des corps, la fête des cœurs enlacés
Tout ça c’est figé, arrêté et,
dégrisés, nous sommes là, épuisés
comme étrangers…
"On oublie le visage et l'on oublie la voix…
qui nous disait les mots des pauvres gens"
Quelle est vide cette coupe
qui enivrait nos sens, joyeuse, insouciante
pétillante, écumante, débordante
Quelle est vide cette coupe…
"L'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux…
Pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous"
Les violons du bal aussi se sont tus
Et avec eux l’accordéon
Nous dansions avec passion, nous vibrions à l’unisson
Les violons du bal aussi se sont tus
"L'autre qu'on adorait qu'on cherchait sous la pluie
L'autre qu'on devinait au détour d'un regard."
Même le soleil a pâli
Qui enveloppait de sa chaleur
Qui inondait de sa lumière
Ce carnaval bariolé, cette mascarade insensée
Même le soleil a pâli....
"Même les plus chouettes souv'nirs ça t'a une de ces gueules
A la Galerie j'farfouille dans les rayons d' la mort"
Quand l'amour est champ de ruines…
est-il mort et enterré ?
Quand les braises sont cendres froides…
où donc le feu s’est-il caché ?
Où est le vent qui a soufflé ?
"Avec le temps… tout s'évanouit…"
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