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Cahier décharge Je ne sais pas ce que c'est, je le saurai quand j'aurai terminé. Et j'aurai terminé quand je saurai ce que c'est.

Page du 26 avril 2021 jour de complicité...

Denis Vallier
Page du 26 avril 2021 jour de complicité...

Notre besoin d’échapper à la dure réalité et à la peur de la mort est largement supérieur à notre rationalité. Il suffit de nous faire miroiter une lueur d’espoir pour que nous nous y précipitions comme les papillons sur la flamme. Les religions ont une réelle utilité bienfaisante pour quelques-uns d’entre nous mais les 10 000 que nous avons créées, du totémisme à la Scientologie, rivalisent en invraisemblances et en énormités et tout cela laisse perplexe devant tant d’aplomb d’un côté et de naïveté de l’autre… On a nettement l’impression que plus c’est gros, mieux ça passe et plus les croyants se soudent derrière ces inepties. On pourrait accepter et comprendre aisément ce besoin de fantastique et rire de notre bêtise, si ces croyances absurdes ne devenaient des armes de destruction massive lorsqu’elles tombent entre de mauvaises mains : elles ont causé des millions de morts au cours de notre Histoire. En pantoufle, ce n’est déjà pas terrible, mais le pied de la lettre est monstrueux quand il se chausse de bottes. Aucune religion n’y échappe et il est légitime de se demander ce qu’il y a derrière… on a toujours trouvé de bons prétextes quand on a voulu faire une guerre ou massacrer des gêneurs.

Dès le départ, au niveau de la tribu comme à celui des nations, pénétrer la sphère intime des croyants en les berçant d’illusions est un levier puissant pour une force politique. De nos jours, les réseaux sociaux font à peu près la même chose mais même aux Etats-Unis du 21ème siècle, la Bible sert encore de caution au pouvoir et sous Trump, l’influence des Eglise Baptistes était considérable. Dans notre Histoire et de par le monde, le pouvoir a été la plupart du temps accaparé par le chef mafieux le plus puissant du moment. Il se faisait appeler roi, empereur, émir, radja, président Trump ou ce que vous voulez. Comme ce tyran ne faisait généralement pas dans la dentelle, il n’était pas plus mal que le clergé (- auquel le bas peuple intelligent avait quelque fois accès) s’en mêle. Complice, il confirmait que le pouvoir royal était d’ordre divin ce qui le rendait intouchable, et il tirait ainsi bénéfices, confort et considération de la soumission et de la crainte des moutons. Ce clergé avait pour seul mérite de servir à l’occasion de contrepoids et même de moyen de contrôle du pouvoir quand celui-ci dérapait mais il en était parfois si proche qu’il s’y intégrait quand tout cela ne se terminait pas en Théocratie. Quand il s’agissait de se lancer en conquête ou bien de se défendre d’un voisin envahissant, royauté, noblesse et clergé resserraient les rangs et il revenait aux religieux de trouver des raisons appropriées dans leur collection d’âneries pour convaincre le petit peuple d’aller se faire massacrer… que voulez-vous, si Dieu l’exigeait… comment refuser ? Si vous le faites, vous terminerez en Enfer et si vous mourrez en martyr, vous aurez la vie éternelle au Paradis…  bien sûr, nous allons tous considérer tout cela comme appartenant à un passé peu glorieux depuis longtemps révolu, mais bien trop souvent l’Histoire repasse les plats…

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