Page du 6 avril 2021 jour d'entreprise...

Dans le monde des affaires, une organisation bien huilée, les circonstances, une bonne visibilité et la solide amitié de banquiers contribuent en bonne part à la réussite d’une entreprise : il s’agit d’être là au bon moment et de sauter sur les occasions quand elles se présentent pour prendre racine et ensuite, la progression est exponentielle si une pandémie ne s’en mêle pas. Il en est grossièrement de même pour les sectes devenues religions. Mais, à l’inverse des autres entreprises, elles ont beaucoup de mal à s’adapter par la suite aux nouvelles donnes du marché et pour survivre, elles doivent se maintenir telles qu’elles sont contre vents et marées en faisant le dos rond.

Faisant partie d’un système, les religions permettent de préserver un ordre établi mais possèdent quelques vertus : elles sont un refuge pour les affligés qui y trouvent une écoute et une banque où placer ses espoirs (- mais les intérêts ne sont versés qu’après votre mort). Elles sont un cadre pour notre charité, elles participent pour faire communauté et font fonction de drapeau pour de nombreuses nations. Elles maintiennent donc ainsi un certain équilibre social dans l’immobilisme, mais inexorablement, le monde bouge et du coup, on peut clairement affirmer que les religions qui organisent nos croyances ont été et sont encore un frein (- de façon plus subtile de nos jours). Elles ont trop longtemps maintenu l'Homme dans ses chaînes les plus néfastes et les plus catastrophiques… La quasi-totalité des religions inventées par les humains ont dévié au fil du temps et, pour assurer solidement leur pérennité, sont devenues des systèmes féodaux d'asservissement de l'Homme à une idéologie transmise de génération en génération. Au début, une religion ne veut que notre bien, par la suite, elle s’intéresse à nos biens… Déjà bien avant Constantin, les dirigeants politiques se sont approprié ces formidables outils de manipulation à leur avantage mais aussi au bénéfice de quelques initiés, la plupart du temps à des fins hégémoniques pour assoir et étendre un pouvoir, parfois tout simplement pour perpétuer un dogme en rendant la croyance obligatoire, mais souvent aussi par volonté d'enrichissement bassement matériel.

Une analyse lucide et sans concession des conséquences de la prolifération de ces virus religieux démontre clairement qu'ils ont tous échoué lamentablement dans les buts qu'ils s'étaient officiellement fixés. Si les religions ont tout fait pour que rien ne bouge préservant par exemple la place dominante des hommes au sein des foyers, elles ont lamentablement échoué pour la promotion de l’humain, notre épanouissement physique et intellectuel dans la maîtrise protectrice de notre environnement... Dans une vision à court terme quasiment capitaliste, elles nous ont poussés à nous multiplier tant et plus à leur profit en détruisant tout ce qui bouge autour de nous. Maintenant que le mal est fait il est pratiquement impossible de faire machine arrière mais qu’au moins les religions n’aggravent pas la situation et retournent dans les lieux qu’elles n’auraient jamais dû quitter : la sphère privée.