Page du 6 juillet 2021 jour du voile...

Le vieux monde est moribond et nos femmes accouchent dans la douleur d’un nouveau monde mort-né. Dans les pays de culture musulmane, la condition féminine d’il y a cinquante ans évoluait vers une émancipation semblable à celle des autres, mais depuis la révolution islamique en Iran, elle est redevenue fondamentalement différente. Même les plus intelligentes et les plus évoluées n’ont rien vu venir… Cela a commencé tout doucement, presque comme une mauvaise blague, rien de méchant : on a lâché dans la rue des gamins pour harceler les "mauvaises Musulmanes" qui ne portaient pas le voile. Au bout d’un moment, elles ont toutes cédé même les plus fortes têtes… C’est le complexe du harem : voilée ou violée, à toi de choisir… La justification morale est toute trouvée : tous ces voiles, tchadors et surtout niqab n'ont d'autre but que de soustraire les femmes aux regards des hommes afin de ne pas éveiller le désir naturel et la convoitise légitime de ces messieurs. Une fois l’uniforme imposé, l’affaire était pliée dans le sac, il n’y avait plus qu’à passer à l’étape suivante : enfermer les femmes à la maison et les rendre silencieuses dans l’espace public… séparées, isolées… le cadenas est bien refermé et elles n’ont plus qu’à pondre des gosses, leur ventre est l’arme absolue.

Nos femmes musulmanes subissent les mêmes pressions dans les ghettos  de nos quartiers abandonnés aux trafiquants mais la loi les protège. Elles sont nées libres et sont éduquées, rien ne les oblige à y céder sinon un manque de courage. Celles qui se couvrent de noir volontairement, le font par provocation ou par un exhibitionnisme de carnaval : les femmes en burqa se font bien plus remarquer que si elles étaient nues (- au passage, elles négligent que, historiquement, c’était la tenue imposée aux prostituées par le passé). Celles qui vont encore plus loin et veulent détruire la République et nos valeurs sont, pour la plupart, de jeunes femmes socialement mortes, rejetées, enceintes après un viol, insoumises au choix d'un époux par la famille, sans avenir car ne pouvant se marier. Leur détermination est toujours liée à une grande souffrance.

Parents, que l’on soit d’ici ou là sur cette planète, ce qui est le plus important, c’est l’éducation de nos filles… C’est le seul moyen que nous ayons pour éviter de nous enfoncer dans le chaos et pour trouver notre bonheur à préparer celui des générations qui nous suivront.

Parasols repliés pour ne pas stimuler la libido des obsédés sexuels...