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Cahier décharge Je ne sais pas ce que c'est, je le saurai quand j'aurai terminé. Et j'aurai terminé quand je saurai ce que c'est.

Page du 6 octobre 2018 jour au bord du trou

Denis Vallier
Page du 6 octobre 2018 jour au bord du trou
Page du 6 octobre 2018 jour au bord du trou

S'adapter au non-sens et se dire que ça n'a aucune importance d'être ici ou là… n’est-ce qu’une mauvaise habitude ou bien est-ce une perversion ? Serait-ce le non-sens interdit qui donne au sens tout son sens ? Ou au moins un sens. C’est possible… Mais il faut se méfier autant de la panne des sens que des coups de pompe ! Et d'aucuns (pervers !), d’ajouter : « Il y a plus dur encore que de trouver pourquoi nous sommes-là. Essayez donc de découvrir pourquoi y rester. » Dans le fond, tout au fond, qu'est-ce que ça peut bien faire que je sois planté là et que je ne m’en aille nulle part ? se demandent...

Page du 5 octobre 2018 jour très léger

Denis Vallier
Page du 5 octobre 2018 jour très léger
Page du 5 octobre 2018 jour très léger

C'est chouette ! Souvent, je me sens bien !Pas de l'amour ou du bon vin,Ni de l'argent, ni du soleil,Pas de connaître des merveilles Mais de me voir à ce point sot !Bêta crétin débile idiot ! Sot de n'aimer que ma mémoire,Sot de parler à des miroirsEt seul au monde dans ma sueur,Abandonné à mes erreurs. Quand je le sais, je me sens mieux,Je ne veux plus fermer les yeux,Ou bien alors pour écouterLe pas des amis s’éloigner Alors plus rien ne me retient,Ni haine ou peur du lendemain,Même les rires des souvenirsSe font lointains, deviennent soupirs. Je me sens prêt à m’envolerUn fait divers à la télé...

Page du 4 octobre 2018 jour de l'innocent.

Denis Vallier
Page du 4 octobre 2018 jour de l'innocent.
Page du 4 octobre 2018 jour de l'innocent.

« P.D.Q. Bach » pseudonyme de l’hilarant et irrésistible Peter Schickele... L'absurdité, de ma vie et de ce qui l’entoure, est avérée. Soit, mais elle est sans cesse renouvelée et du coup, je remercie tous les jours, l’imbécillité joyeuse et merveilleusement équilibrée qui me permet de l’accepter, cette innocence tentatrice qui m’accorde une inextinguible joie de vivre dénuée de tout fondement quand le navire est en train de couler.À chacun son Gloria ! « Je vis, et je ne sais pas pour combien de temps, je mourrai et je ne sais pas quand, je m'en vais, et je ne sais pas où, je m'étonne d'être aussi...

Page du 3 octobre 2018 jour d'éternité dorée

Denis Vallier
Page du 3 octobre 2018 jour d'éternité dorée
Page du 3 octobre 2018 jour d'éternité dorée

La plupart du temps, je me lève joyeusement de bon matin parce que d’une part, j’attends quelque chose de cette nouvelle journée et d’autre part, j'ai l’envie d’embarrasser tout le monde en étant persuadé que vous m’aurez mal lu… J’aime la vie et surtout ma vie, c’est une chance pour elle mais elle ne s’en rend pas compte… et si de plus je peux aimer même les jours les plus vides de ma vie, alors j'aurai gagné quelque chose de précieux de ces jours... Fort heureusement pour nous, le présent semble éternel quand on lui prête attention : je vis chaque moment avec un plaisir de sybarite comme une...

Page du 2 octobre 2018 jour du Rift Albertin

Denis Vallier
Page du 2 octobre 2018 jour du Rift Albertin
Page du 2 octobre 2018 jour du Rift Albertin

Je me surprends bien souvent à imiter mon regretté philosophe de perroquet, lui qui répétait en boucle : « Être ou ne pas être ? Telle est la réponse ! ». Autrement dit, tout comme lui, je finis par m’en balancer dans mon hamac de tous nos doutes métaphysiques. L’exemple vient des hautes sphères puisque l’univers lui-même n’est qu’un gigantesque pendule où tout ne tient qu'à un fil élastique, tout part de rien, puis y revient. Tout va, tout vient et ce rien n'est pas rien, puisque tout part de lui et y revient… Sur notre bonne vieille planète, les continents eux aussi, vont et viennent et s’en...

Page du 1er octobre 2018 jour du cormoran

Denis Vallier
Page du 1er octobre 2018 jour du cormoran
Page du 1er octobre 2018 jour du cormoran

Les cormorans aptères sur les îles des Galápagos rêvent peut-être de l’immortalité des méduses à longueur de temps mais sont avant tout une parfaite démonstration de l'évolution des espèces en fonction de leur milieu naturel : leurs ancêtres étaient des cormorans lambda avec des ailes de cormorans mais les eaux de ces rivages étant si poissonneuses, il leur a suffi d’être bon nageur pour prospérer. N’ayant pas de prédateur à fuir sur l'archipel, les oiseaux anormaux nés avec des ailes atrophiées peu propices au vol mais bien plus à la nage ont pu survivre en toute tranquillité. La mort ne sanctionnant...

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