Page du 15 avril 2024, jour incivique...

Petite histoire de l’incivisme au quotidien… Sur pieds à six heures… une belle journée qui s’annonce. J'ouvre les volets… bingo ! C’est le grand beau temps. Tiens ! que j'me dis, j’vais m'en aller sortir le chien, un chien vaut mieux que deux judokas… C'est vrai qu'on a l'air moins con avec son chien dans la rue à c’t’heure-là. Un peu comme si on voulait justifier sa présence !

Me voilà donc sur l’allée qui mène au square, une fois sur place, mon chien trouve son coin, fait trois tours sur lui-même et s’arque boute de son mieux pour faire ce que vous devinez. Ceci déposé, il est heureux, il gratte ses papattes sur l'herbe quand soudain un énorme cri transperce le silence matinal, mon chien aboie, effrayé. Ce cri vient d'un fourré là-bas au fond du parc. Après hésitation, parce que, franchement, ça file la pétoche un cri pareil dans le silence matinal, je vais jeter un œil, mon chien s'excite, renifle, jappe, j'écarte précautionneusement les branches et là, qu’est-ce que j’vois ? Un bonhomme accroupi par terre.- Ben qu’est-ce que vous faites là mon pauvre ? Vous avez un souci ?
Alors deux grand yeux me regardent… puis, changement d’attitude, d'un air furibard le bonhomme me répond:
- Ben quoi, on peut plus chier tranquille maintenant ?
- Mais alors, lui dis-je, pourquoi vous avez crié comme si on vous égorgeait ?
- Pour te faire venir Ducon, t’avais l’air si content de voir ton chien poser sa crotte dans l’herbe où jouent les mômes que j’ai voulu te faire le même plaisir ! Ça te va l’odeur ? Y’a pas de raison… non mais ! Prends-toi un sachet au moins !
- OK, ça va, j’ai compris … ben demain j'irai promener mon chien ailleurs…