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Cahier décharge Je ne sais pas ce que c'est, je le saurai quand j'aurai terminé. Et j'aurai terminé quand je saurai ce que c'est.

Page du 19 avril 2024, jour à passer entre les coups qui pleuvent...

Denis Vallier
Page du 19 avril 2024, jour à passer entre les coups qui pleuvent...

Je dors comme un bébé, mais en ce moment, si tu réussis à dormir sur tes deux oreilles, dis-toi que tu as un sérieux problème morphologique et que tu as droit à de la chirurgie esthétique… La société se fait de plus en plus violente et nous avons tellement gâté nos enfants-rois que ce n’est pas près de s’arranger… Comment pourraient-ils s’adapter au changement ? Comment voulez-vous avoir envie de changer et d’évoluer avec un statut si privilégié ? Quand on a éprouvé un sentiment de toute-puissance durant toute son enfance et sa jeunesse, on le recherche jusqu’au bout comme un camé : même dans la dèche, on restera prince et le principe (- fut-il ridicule) est sans fin. Comme aurait pu le dire Machiavel, un prince ne manquera jamais de raisons pour refuser l’inexécution de ce qu’il exige.

Certes, tout est permis à l’enfant-roi, mais en grandissant, il devrait se rendre compte que c’est dans la mesure où il n'impose rien aux autres. Le problème, c’est que plus on attend pour le lui faire remarquer, plus cela lui devient difficile et plus il passera par des solutions de facilités plus ou moins violentes pour satisfaire son égo. Or, si être libre implique de l’être violemment au détriment des autres, il va de soi que dans le chaos, nos libertés réciproques s’annulent entre elles et nous forgeons nous-mêmes les chaînes qui nous entraveront car forcément, des lois liberticides suivront. La différence entre l’ordre et le chaos ce n’est jamais plus que les cinq millimètres d’épaisseur des vitrines des magasins et des boucliers des forces de l’ordre… Notre réalité n’est pas très glorieuse mais elle est ce qu’elle est et c’est elle qui présidera nos destinées encore pour un bout de temps.

Quel choix avons-nous donc entre Charybde et Scylla ? Il nous faut choisir entre la violence d’état et sa police d’un côté, et la violence de l’état de nature (- c’est-à-dire les milices) de l’autre… Police ou milice, il faut choisir ! Malgré tout, nous avons le sentiment d’une certaine liberté parce que nos chaînes sont faites d’un métal plutôt léger de nos jours, mais de toute façon, être véritablement libre, ce n’est pas simplement se libérer de ses chaînes, c’est vivre d’une façon qui respecte et surtout, renforce la liberté des autres et c’est ce que conseillait Nelson Mandela.

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