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Cahier décharge Je ne sais pas ce que c'est, je le saurai quand j'aurai terminé. Et j'aurai terminé quand je saurai ce que c'est.

Page du 14 janvier 2024, jour à l'asile...

Denis Vallier
 (Photo extraite de Vol au-dessus d’un nid de Coucou, le film de Milos Forman (1975))

 (Photo extraite de Vol au-dessus d’un nid de Coucou, le film de Milos Forman (1975))

Les portes de l’asile psychiatrique "bientôt vont se refermer, et c'est là que je finirai ma vie, comme d'autres gars l'ont finie"… J’ai de la compassion, voire de l’affection pour les fous, les fêlés, les fadas, ceux qui ont un pète au casque, sans doute parce que la triste normalité me rend malade… Mais je parle ici des gentils, de ceux qui se passent d’eux-mêmes pour ne penser qu’aux autres. Par contre, les fous de pouvoirs qui nous pourrissent la vie, je les pendrais par les roubignoles…

Nous sommes menacés de toute part par des régimes totalitaires que de grands malades dirigent : la montée des droites extrêmes le démontre et l’idéal démocratique dévoyé ne tente plus guère que ceux qui par tradition ou habitude redoutent de le voir disparaître, des vieux de mon genre. Il est vrai que nos dirigeants nous font systématiquement de belles promesses pour ensuite placer nos démocraties sous le jouc des pétroliers, des lobbies de l’agroalimentaire, de la chimie phytosanitaire, des entreprises de gestion d’actifs colossales dont l’avidité irresponsable détruit toute vie sur notre planète. Et on se retrouve à gouverner à coups de 49-3.

Dans les faits, ce que nous appelons démocratie se traduit par l’asservissement du plus grand nombre à un modèle suicidaire et complètement dingue de consommation et de gaspillage pour le bénéfice de quelques actionnaires. D’ailleurs, notre civilisation elle-même n’est plus un modèle que pour ces gens repus et pleins aux as qui usent de leurs pouvoirs médiatiques pour nous effrayer en la disant en danger. Ils nous enrôlent pour la défendre à tout prix dans un élan fasciste. Ainsi, on nous demande de sacrifier notre liberté pour plus de sécurité. Dans le même temps, les dirigeants chinois ont progressivement, et avec autorité, mis au point un Homme nouveau qui se satisfait tant bien que mal du développement économique en sacrifiant sa liberté au profit d’un chouïa de prospérité garantie par l’état. Elle compte bien exporter le modèle à grande échelle… Ce sont les deux options actuellement proposées à l’échelle internationale mais les deux nous lobotomisent et nous enferment à l’asile. Est-ce donc à l’étroit dans leurs camisoles que devront vivre nos enfants ?

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