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Cahier décharge Je ne sais pas ce que c'est, je le saurai quand j'aurai terminé. Et j'aurai terminé quand je saurai ce que c'est.

Page du 17 janvier 2024, jour de Rachida...

Denis Vallier
Page du 17 janvier 2024, jour de Rachida...

Quand ses généraux suggérèrent à Churchill de réduire le budget de la Culture pour faciliter l’effort de guerre, il leur demanda pourquoi donc ils se battaient ?… On ne peut nommer n’importe qui au symbolique Ministère de la Culture : nos vies sont la somme de nos choix et nous ne pouvons échapper au passé, mais manifestement, certains et certaines nous condamnent à le revivre… Se voir confier ce Ministère est une responsabilité qui envoie un message à toute la nation, une indication sur les objectifs que l’on poursuit et les grandes orientations de notre société au travers des différents aspects de notre culture ou alors c’est du grand n’importe quoi...

Rachida Dati a pour elle ses origines plus que modestes mais pour le reste, elle fait partie de ceux qui n’expriment aucune honte à gagner malhonnêtement leur vie, de ceux qui se disent que si la fin leur est profitable, peu importe la qualification morale des moyens. Le virus Ebola détruit le virus de la grippe, mais ce n’est pas pour autant qu’il nous guérit et pour le Titanic, tout allait bien avant son départ…

Quand on se souvient du passage controversé de cette braconièra au Ministère de la Justice sous Sarkozy, à quel forme d’art va s’attaquer Rachida Dati ? Quel regard va-t-elle vouloir nous infliger ? Quelles sont les intentions derrière cette nomination ? Que voulons-nous pour la France de 2024 ? Je cherche vainement une réponse dans le dernier remaniement ministériel et ce ne sont pas les explications de notre Président lors de sa conférence de presse qui vont m’aider… Cela m’étonnerait qu’elle m’éclaire…

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