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Cahier décharge Je ne sais pas ce que c'est, je le saurai quand j'aurai terminé. Et j'aurai terminé quand je saurai ce que c'est.

Page du 21 janvier 2024, jour censuré...

Denis Vallier
(Photo d' Eexploria)

(Photo d' Eexploria)

Un exhibitionniste multirécidiviste vient d’être identifié : c’était l’homme invisible ! La déception est immense, vous pensez : il n’y a rien à voir ! Un hurluberlu de mon genre peut délibérément et gratuitement casser un sens ou une signification, prendre des contrepieds bien plus spectaculaires que ce petit délire, mais quand on tombe dans ce qui est totalement dépourvu de sens pour des raisons simplement commerciales, je rejoins Platon pour dire que cet "artiste" coupable n’a pas droit de cité sans faire preuve pour autant de pudibonderie.

J’exclurais ainsi sans remords ni scrupule tous les prostitués qui monopolisent nos antennes en nous imposant leur absurdité. Porter atteinte à la liberté d’expression est un problème d’éthique mais quand on en voit les abus et conséquences aux USA ou ailleurs, la question mérite de se poser. Il s’agit là, non de censurer pour censurer mais de nous rendre compte de la préciosité de notre liberté d’expression et de la valoriser. Comme pour toute liberté dont j’use ici, elle ne pourrait être totale : la liberté de quelques-uns ne peut se faire au détriment de celles de tous les autres sans qu’ils réagissent.

La loi du plus grand nombre devrait être la règle du jeu en démocratie même si nous ne sommes qu’une bande d’abrutis et que nous n’avons pas forcément raison. Mais pour une super élite, la démocratie et son système électoral, est un modèle dépassé.

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