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Cahier décharge Je ne sais pas ce que c'est, je le saurai quand j'aurai terminé. Et j'aurai terminé quand je saurai ce que c'est.

Page du 20 avril 2024, jour scatologique...

Denis Vallier
(Illustration par Sarolta Bán)

(Illustration par Sarolta Bán)

Si l’heure n’est pas venue, elle viendra un jour ou l’autre. Être prêt, tout est là… En attendant, tout est bien qui finit mal. En tout cas, ça ne sent pas la rose : même le respect de la vie n’est plus un tabou… Nous baignons dans un entre-temps scatologique et, un peu comme en nous-même, c’est dans les eaux les moins profondes que l’on trouve le plus de déchets…

C’est un peu comme si toute l’histoire de l’humanité accompagnée de toutes nos amours et nos souffrances, de tous nos savoir-faire et connaissances, de tous nos rêves et espérances se terminait au fond d’une impasse encombrée de détritus, un peu comme si notre longue marche depuis nos origines n’était qu’une lamentable erreur de trajectoire… La technologie aidant, nous devenons des machines bioniques programmées par des machines métalliques défaillantes et nous faisons des crottes cubiques.

Il y a de quoi s’inquiéter et quand l’inquiétude imprègne nos vies, des compulsions se substituent à notre libre-arbitre et ce sont autant d’atteintes à notre liberté… Nous pouvons alors adopter des attitudes parfois violentes et stupides faisant abstraction de tous nos tabous millénaires ou tout aussi bien, nous sombrons dans une morne routine conformiste respectant ainsi le serment d’Hippocrate : ne jamais entreprendre quelque chose qui dépasse nos compétences. Il nous arrivera donc de prendre "à l’insu de notre plein gré" des décisions inadaptées que nous regrettons et ne comprenons pas nous-mêmes. Elles ne peuvent s’expliquer qu’en adoptant un point de vue radicalement différent, ce qui nécessite un effort de volonté et d’imagination : c’est un travail d’artiste.

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