Page du 24 février 2022 jour de consolation...

Les marchands de bonheur qui nous promettent le paradis post-mortem ou dans une autre galaxie, nous bourrent le mou et devraient brûler dans leurs bûchers…Ces arnaqueurs sont comme ces salops qui vous font croire à l’amour pour ensuite vous jeter comme un vieux kleenex. Si nous les écoutions, toute personne dépourvue de foi et de croyance ne saurait être heureuse, car, selon ce qu’ils affirment, ceux qui sont susceptibles de craindre que leur vie ne soit qu’une errance absurde vers une mort certaine, sont incapables de vivre heureux. Pour ma part, je ne vois pas où est le problème… Que voulez-vous… je suis tombé tout nu dans ce monde et n'ai reçu en héritage ni Dieu, ni point fixe sur la terre d'où je puisse attirer l'attention d'un dieu en maraude. D’un autre côté, on ne m'a pas plus légué la fureur bien déguisée du sceptique, les ruses de Sioux du rationaliste ou la candeur ardente de l'athée et pourtant cela ne m’a pas gêné pour me les approprier. Homme de peu de foi, je me sens si bien… Quand on est doué pour le bonheur, on vit heureux et puis c’est tout…

Pour autant, je ne jetterai la pierre ni à ceux qui croient en des choses qui ne m'inspirent que le doute, ni à celui qui cultive son doute comme si celui-ci n'était pas, lui aussi, entouré de ténèbres. Cette pierre perdue m'atteindrait moi-même en ricochet car, si je ne crois en rien,  je suis bien certain d'une chose : "le besoin de consolation que connaît l'être humain est impossible à rassasier" comme l’ont brodé tant de femmes sur leurs mouchoirs par le passé. La vie que l’on ne vit qu’une fois passe son bref temps sur terre à nous apprendre que nos expériences ne peuvent être vécues qu’une seule fois. Celles qui sont bonnes, il nous faut les chérir parce qu’on ne les vit qu’une seule fois et celles qui sont mauvaises, il faut s’en consoler, parce qu’on ne les vit également qu’une seule fois. Nous avons plus besoin de réconfort que de confort, de paix que de pain… mais allez dire ça à tous ces va-t’en guerre bas du casque aux gonades stimulées par toute cette fureur et ce sang en perspective…