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Cahier décharge Je ne sais pas ce que c'est, je le saurai quand j'aurai terminé. Et j'aurai terminé quand je saurai ce que c'est.

Page du 31 juillet 2020 jour de chamade...

Denis Vallier
Page du 31 juillet 2020 jour de chamade...
Page du 31 juillet 2020 jour de chamade...

Jules et Jim ne sont pas des personnages de fiction, ils ont bel et bien aimé tous les deux la superbe Catherine. Le film vire au drame mais dans la vraie vie, l’histoire se termine plutôt bien, Henri-Pierre Roche était l’ami du couple Frantz et Helen, les parents de Stéphane Hessel, et son livre est à l’origine du film de François Truffaut. Ah…tomber amoureux…que de souvenirs, des bons, des moins bons, des pas bons du tout… Ça fait plutôt mal de tomber, mais nous sommes incorrigibles, rien ne nous sert de leçon, on retourne toujours à la bataille avec la fleur au zizi ou à la "boutonnière" et...

Page du 30 juillet 2020 jour d'amour fou...

Denis Vallier
Page du 30 juillet 2020 jour d'amour fou...
Page du 30 juillet 2020 jour d'amour fou...

On nous saoule de guimauve et de drames, mais deux personnes qui fêtent leurs noces d’or après avoir passé cinquante ans côte à côte sans rien savoir l’une de l’autre, c’est peut-être ça l’amour véritable… On peut connaître quelqu'un depuis des années et s'apercevoir brusquement qu'on ne sait pas au juste la couleur de ses yeux ni la forme de son nez. Peut-être est-ce bon signe car la vérité du jour surgit au moment où l'on en oublie les traits de surface pour apercevoir ce qui se cache derrière eux. L'esprit de l'autre, comme l'amour, est sans visage... Le quotidien est souvent décevant mais l’extra...

Page du 29 juillet 2020 jour de transverbération...

Denis Vallier
Page du 29 juillet 2020 jour de transverbération...
Page du 29 juillet 2020 jour de transverbération...

On ne sait jamais trop de quoi l’on parle quand il s’agit d’amour mais on peut toujours dire que c’est désirer ce que l’on possède même si c’est une folie. Comme tout philosophe, Spinoza est en quête du "souverain bien" qui supporte l’idée qu’il faudrait désirer ce qu’on possède, ce dont l’obtention n’épuise pas le désir… Pour son cas plutôt exceptionnel, il s’agit de ce qu’il appelle "Dieu", c’est-à-dire la totalité, mais il est possible de considérer que pour le quidam lambda, le "souverain bien" n’est accessible qu’à l’intérieur même de ce qui semble par avance décevant dans la mesure où on...

Page du 28 juillet 2020 jour du fétichisme...

Denis Vallier
Page du 28 juillet 2020 jour du fétichisme...
Page du 28 juillet 2020 jour du fétichisme...

La vie est prodigieuse, c’est un miracle permanent que nous banalisons allègrement. On a beau nous raconter des histoires, on le sait bien, nous n’en aurons qu’une et il n’y a pas de bouton "reset". La vie ne nous accorde qu’une seule chance d’être vivant et du coup, nous consacrons une bonne partie de notre énergie dans la recherche de jouissances. Elles peuvent prendre plusieurs formes et se situer à plusieurs degrés. À chacun son niveau, ses ambitions et sa hauteur de vue mais nous sommes nombreux à aller au plus simple en nous satisfaisant des plaisirs sexuels quand l’occasion se présente....

Page du 27 juillet 2020 jour presque au présent...

Denis Vallier
Page du 27 juillet 2020 jour presque au présent...
Page du 27 juillet 2020 jour presque au présent...

Lorsque la vie nous accorde un petit moment de bonheur, elle est déjà en train de le gommer, il s’estompe et on ne le voit que de dos…"Ce que je suis, je ne le sais pas, ce que je sais, je ne le suis plus"…du coup, pas moyen de vivre pleinement l’instant présent à cause de ce décalage, observe Jankélévitch. Il y a malgré tout une exception à ce régime d’existence, à ce paradoxe constitutif : faire l’amour. En faisant l’amour, on éprouve à la fois le sentiment d’être bel et bien là avec l’autre et dans le même temps, celui de vivre pleinement ce qu’on y fait ; la présence de soi et de l’autre n’est...

Page du 26 juillet 2020 jour de premiers émois...

Denis Vallier
Page du 26 juillet 2020 jour de premiers émois...
Page du 26 juillet 2020 jour de premiers émois...

Et un beau jour d’enfance, il y eu ce coup de tonnerre dans un ciel bleu, un superbe éblouissement… La surprise de mon premier orgasme demeure une expérience relativement banale, je l’admets volontiers, mais qui va bien au-delà du simple plaisir éprouvé : c’était le plus intrigant étonnement qui soit, ineffable sur le coup… D’où venait-il ce truc ?!!! Il m’en a fallu du temps pour y mettre des mots !… J’étais relativement précoce mais je m’en souviens comme si c’était hier ! C’était la célébration merveilleuse d’une existence totale enfin unifiée, la jouissance du premier envol pour l’oiseau, la...

Page du 25 juillet 2020 jour de séparation...

Denis Vallier
Page du 25 juillet 2020 jour de séparation...
Page du 25 juillet 2020 jour de séparation...

Un dernier regard, un dernier sourire Quelques pas Mon amour est mort Je lui parle encore tendrement, tout doucement La tristesse infinie de la séparation Rend mon poème sombre, infiniment Pour que là-bas, au loin, Tout au fond des airs, Il emporte mon dernier souffle Jusqu’à ses lèvres Dans un dernier baiser On le sait d’expérience, les amours meurent. Ce qui tue l’amour, ce n’est pas la routine, c’est le temps qui use les hormones. On le sait mais on refuse d’y croire et chaque fois, on est surpris. Pourtant, c’est bien connu, le bonheur s’accompagne toujours de l’inquiétude de ne plus l’être...

Page du 24 juillet 2020 jour sous la pluie...

Denis Vallier
Page du 24 juillet 2020 jour sous la pluie...
Page du 24 juillet 2020 jour sous la pluie...

Tout se mélange, tout s’assemble dessous les apparences, aucune chose n’est pure ici-bas même l’amour, cette eau de vie, celle de la source… Pourtant, c’est la joie elle-même, celle qui vous transporte… L’amour nous sature de ses hormones et comme pour toutes les drogues dures, il est facile de tomber dans l’addiction mais difficile d’en sortir. D’ailleurs, on l’identifie tout autant par la souffrance qu’il provoque que par l’euphorie qu’on ressent. Joie et souffrance ne vont pas l’une sans l’autre… A-t-on idée de vouloir vivre ainsi écartelés à la Ravaillac ! Le pragmatique (- mais très "spinoziste")...

Page du 23 juillet 2020 jour renversant...

Denis Vallier
Page du 23 juillet 2020 jour renversant...
Page du 23 juillet 2020 jour renversant...

L’amour est parait-il un oiseau rebelle qui se moque des convenances et des normes sociales : dans les romans et les opéras, on ne tombe jamais amoureux de la personne qu’il faudrait socialement ou bien si cela arrive, ce n’est pas pour la bonne raison que cela se produit. Mais, il y a-t-il une bonne raison ? L’amour est fou au sens propre comme au sens surréaliste du terme : c’est une magie, une illumination, une création, une invention… Chagall a parfaitement illustré ce surgissement de l’étrange et de la magie dans le quotidien par "l’Anniversaire", un curieux tableau peint en 1915: dans un...

Page du 22 juillet 2020 jour au foyer...

Denis Vallier
Page du 22 juillet 2020 jour au foyer...
Page du 22 juillet 2020 jour au foyer...

C’est si triste et romantique le feu qui décline dans l’âtre … C’est si douloureux un amour qui s’éteint, qui tombe en cendres, trois petit tours et puis s’envole en fumée… Mais dites-moi, qui est encore assez fou ou stupide pour attendre de l’amour qu’il dure toujours ? Ce ne serait plus de l’amour, il se transformerait en un brouet insipide ou en eau de boudin... l’amour est une flamme et qui s’y frotte s’y brûle les ailes comme le déclare la sagesse populaire. Les jeunes générations ne connaissent peut-être pas (- ou mal) Landru, l’homme au foyer, le véritable Barbe-Bleue. C’était un tueur en...

Page du 21 juillet 2020 jour à la fenêtre...

Denis Vallier
Page du 21 juillet 2020 jour à la fenêtre...
Page du 21 juillet 2020 jour à la fenêtre...

La vie d'marin parfois est rude J'avais des longitudes extrêmes Pour ton triangle des Bermudes T'étais mon petit matin blême Ah… l’amour de passage… la grand large… champs de bataille, draps souillés, lit en vrac et mines terreuses… On se dit à la prochaine, on ne sait même pas son nom… Il peut être terrible le petit matin blême … L'amour foutre et les horreurs de la guerre… Le chemin des dames… Dites-vous bien que ce ne sera jamais la der des ders : on se réfugie toujours dans l’amour pour fuir les peines de cœur… à tachycarder ainsi, on risque l’explosion. Puisqu'on se lasse de tout, pourquoi...

Page du 20 juillet 2020 jour de crudité...

Denis Vallier
Page du 20 juillet 2020 jour de crudité...
Page du 20 juillet 2020 jour de crudité...

Coluche est mort, il sera donc encensé, mais la crudité actuelle d’un Bigard sera considérée bien souvent comme de la vulgarité quand celle d’une Blanche Gardin fera sourire. Pourquoi ce traitement de faveur ? Parce que c’est une femme ? Les hommes, ces gros ballots, s’imaginent avoir le monopole de la gaudriole et des blagues salaces mais qu’ils se fassent oublier un instant dans une conversation entre filles et ils tomberont sur les fesses. Pourquoi ce que nous nous autorisons en petit comité ne peut-il s’étendre à la sphère publique ? Quelles forces sont à l’œuvre pour maintenir cette bienséance...

Page du 19 juillet 2020 jour sur les toits

Denis Vallier
Page du 19 juillet 2020 jour sur les toits
Page du 19 juillet 2020 jour sur les toits

(Illustration par Vitalli Semenenko) Toits et toi La ville était à nous, paisible et endormie. Deux trois ombres coulaient sur ses veines de pierre Pour rejoindre en silence leurs modestes abris Ou de riches hôtels, sinistres et austères. Nous étions sur les toits, échappés et joyeux Allongés côte-à-côte, juste heureux d’être là Deux ados se cachant du regard des vieux Dans la brume glacée d’une soirée de frimas. Nous aurions pu aussi bien mourir ou bien danser Jouer du violon, chanter dans la nuit noire Nous aurions dû courir pour mieux nous envoler… Nous nous sommes enlacés, il était bien trop...

Page du 16 juillet 2020 jour entre ses cuisses...

Denis Vallier
Page du 16 juillet 2020 jour entre ses cuisses...
Page du 16 juillet 2020 jour entre ses cuisses...

Il n'y a que les personnes amoureuses, estourbies par les hormones et bonnes pour l’asile qui peuvent parler de l'amour mais il est assez aisé de se remettre en condition quand on a connu cet état renversant…. Mains et doigts entremêlés, ils s'en allaient par les chemins ; ils n’avaient plus faim, ils n’avaient plus soif que l’un de l’autre… Et l'abandon, doux édredon, ce provoquant abandon, qu'il est profond… Quelle illusion ! Tu ne peux pas parler d'une illusion tant que tu n'en a pas été l'objet... à moins d'être un romancier ou un poète. Parce que quand tu en es sorti, ce que tu ne voyais pas...

Page du 15 juillet 2020 jour de vertige...

Denis Vallier
Page du 15 juillet 2020 jour de vertige...
Page du 15 juillet 2020 jour de vertige...

S’envoyer en l’air… Ce vertige… Ce serait donc ça l'amouuur ? Ce capricieux vertige écartelé entre amour et plaisir, entre amour ou plaisir, entre refus ou abandon, don ou rejet, caresses et envie de meurtre. On souhaite rester planté là à jamais, dans cette indécision, cet espace de temps suspendu au-dessus d’un vide, cette attente tendue, cette intensité absolue, illusoire, absolument illusoire. Tu voudrais t'accrocher, mais tu sens que tu sombres, tu voudrais retenir, mais tu sais que tu perds, tu aimerais conserver, mais voilà que tout t'échappe, tu voudrais revenir, mais c'est déjà fini......

Page du 14 juillet 2020 jour de feux d'artifice...

Denis Vallier
Page du 14 juillet 2020 jour de feux d'artifice...
Page du 14 juillet 2020 jour de feux d'artifice...

Aux bords des chemins de traverse, les buissons de la jeunesse sont ardents. On est pourtant prévenu, on sait que ça va faire mal, mais, malgré tout, rien n’y fait, à chaque printemps, ça recommence, inexorablement, on y retourne comme les oiseaux migrateurs : on se prépare pour la saison comme des sportifs, on se remet au footing, on retourne à la salle pour se tailler des abdos, on se fait le maillot et quelques séances de bronzette. A l’intérieur, c’est chaud, c’est notre sève qui bouillonne, ça brûle, de la lave circule dans nos veines. Elle fuse, diffuse dans les nervures, c'est rouge, intense,...

Page du 13 juillet 2020 jour des peines de cœur...

Denis Vallier
Page du 13 juillet 2020 jour des peines de cœur...
Page du 13 juillet 2020 jour des peines de cœur...

Pendant un moment, j’ai cru sortir avec des briquets… chaque fois que je me retrouvais avec une petite amie, on me la piquait… Qui n’a pas connu l’agonie du dépit amoureux ? Ça n’a l’air de rien, mais se faire larguer est une des épreuves les plus difficiles que vous impose la vie : on a un mal fou à relativiser son malheur. Et plus on aime, plus on souffre ; des années plus tard, même si vous vous sentez stupide, la cicatrice vous grattouille encore. Le sevrage de la présence de l’autre est aussi difficile que pour une drogue dure et certains (- et surtout certaines) ne se sentent vivants qu’en...

Page du 12 juillet 2020 jour du coup de foudre...

Denis Vallier
Page du 12 juillet 2020 jour du coup de foudre...
Page du 12 juillet 2020 jour du coup de foudre...

Les hémorroïdes frappent toujours au même endroit alors pourquoi pas la foudre ? Incontestablement, Roy Sullivan, un Ranger américain, a été l’homme le plus attirant du monde : durant sa vie, il a survécu à sept reprises à la foudre qui lui est tombée dessus ce qui représente une probabilité de 1/10 puissance 28. Il aura tout de même perdu un orteil, eu les sourcils et les cheveux calcinés, et subi des brûlures à l'épaule, le dos, la jambe, la cheville, la poitrine et à l'abdomen. Statistiquement, il avait une constance exceptionnelle dans le malheur mais il a survécu à chaque coup du sort et ce...

Page du 11 juillet 2020 jour d'Oranges mécaniques...

Denis Vallier
Page du 11 juillet 2020 jour d'Oranges mécaniques...
Page du 11 juillet 2020 jour d'Oranges mécaniques...

Chronique de la haine ordinaire : Bayonne, juillet 2020, une bande de minables massacre gratuitement un chauffeur de bus à coups de pieds et de poings dans le plus pur style "Oranges mécaniques"… ça y est, on y est, Kubrick n’a pas menti… L’effet de meute n’est pas seul en cause : les jeunes gens traînent comme un boulet une violence bestiale et viscérale. A l’heure où beaucoup de femmes souhaitent être des hommes comme les autres, on vérifie tous les jours que là où elles préfèrent, de par leur structure, construire que détruire et se vouer à la perpétuation de l’espèce, les hommes, eux, sont...

Page du 10 juillet 2020 jour des chiards...

Denis Vallier
Page du 10 juillet 2020 jour des chiards...
Page du 10 juillet 2020 jour des chiards...

L'amour qu’on porte aux enfants est total et merveilleux… mais dans les faits, il est simplement nécessaire et indispensable à la survie de l’espèce. Désolé de vous décevoir les midinettes, mais l’amour n’est pas un but, ce n’est qu’un moyen. La Nature est bien faite, qui rend les bébés mignons à croquer surtout quand on les habille en rose saucisse, mais elle berne tout autant les petits en leur laissant croire que ça durera toujours. Une fois passée le coup de foudre et l’euphorie initiale, les parents redescendent sur terre et en viennent à nouveau à considérer la vie comme une lutte pour joindre...

Page du 9 juillet 2020 jour des couches...

Denis Vallier
Page du 9 juillet 2020 jour des couches...
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Pourtant J’suis pas du genre.… Dire qu’j’étais le roi du pétrole Et v’là qu’j’ai perdu ma bagnole… Pire, j’ai un bout d‘chou sur les bras, Y m’fait craquer, j’suis dans d’beaux draps ! J’ai un bébé, j’s’suis comme un con Y fait partout dans la maison Y m'faut des couches, d’l’initiative Sinon j’suis bon pour la lessive ! Allez courage ! faut rien lâcher Parc’qu’ta Maman, è part bosser, Tandis que moi j'peux m’la brosser T’faire des risettes tout’la journée... C'était l'bon temps quand ma promise è trimait dur à la maison Mais y paraît que c'est plus de mise La loi du genre c’est plus d'saisons...

Page du 8 juillet 2020 jour féministe...

Denis Vallier
Page du 8 juillet 2020 jour féministe...
Page du 8 juillet 2020 jour féministe...

Spinoza fut un philosophe plutôt chaste : à ses yeux sans doute myopes, la sexualité "faisait partie du monde des signes équivoques", elle était "inséparable de l'obscurité des signes" selon ce qu’en précise Deleuze. J'apprécie cette remarque sur Spinoza surtout parce qu’elle m’amuse quand je m’y compare : l'attrait sexuel éveille sournoisement en moi une grande confusion entre beauté physique (- objet sexuel), beauté morale (- possédant toutes les vertus), invitation brulante au rapprochement physique (- et particulièrement génital), collaboration sans réserves des partenaires et tout cela menant...

Page du 7 juillet 2020 jour de paternité...

Denis Vallier
Page du 7 juillet 2020 jour de paternité...
Page du 7 juillet 2020 jour de paternité...

"Croissez et multipliez" qu’ils disaient… Et on continue allègrement à sacrifier la majeure partie de nos vies pour nous assurer une descendance en obéissant à un ordre tombé d’on ne sait où, ou remontant d’on ne sait quelles entrailles… N’est-ce pas légèrement ridicule et absurde ? Vu notre nombre ahurissant sur notre surface habitable qui se réduit comme peau de chagrin, il devient criminel d’y rajouter des enfants. C’est vrai, à la fin, à qui et à quoi servent encore les gosses, ces objets à dépecer ?... C’est vrai qu’ils sont à croquer. "Un bébé sain et bien nourri constitue à l’âge d’un an...

Page du 6 juillet 2020 jour de formatage...

Denis Vallier
Page du 6 juillet 2020 jour de formatage...
Page du 6 juillet 2020 jour de formatage...

Prenez l’habitude de vous garder de la compagnie des salopards qui font théorie de l'inégalité des fortunes entre les humains, qui convoquent à cet effet maints sophismes pour arguer que dans sa grande sagesse, Dieu ou la nature ait voulu que parmi ses créatures, il y eut des forts pour le gouvernement des faibles, et, qu'au même plan divin ou sélectif, devrait se conformer le rapport entre les sexes. Ce ne sont pas forcément de ces suppôts de Satan sous perfusion de l’Institut Montaigne, de BFM Business ou de Bloomberg, mais en tout cas, ce sont de sales personnes et bien souvent de vieux cons...

Page du 5 juillet 2020 jour de Genèse revisitée...

Denis Vallier
Page du 5 juillet 2020 jour de Genèse revisitée...
Page du 5 juillet 2020 jour de Genèse revisitée...

Il a fallu longtemps à ma fierté masculine pour admettre que par rapport à la pérennité de l’espèce, la forme humaine de base est femelle ; finalement, la masculinité n’est qu’une déformation congénitale comme les becs–de-lièvre ou les oreilles décollées… Mon déni est pourtant compréhensible : on ne nous dit pas tout, ou on le dit mal, ou on nous dit le contraire de la réalité surtout pendant notre enfance. En réalité, c’est parce qu’Ève dépérissait au paradis que Dieu proposa de lui attribuer un compagnon. - Il ne sera pas parfait, la prévint-il, il aura tendance à rouler des mécaniques, à cogner,...

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