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Cahier décharge Je ne sais pas ce que c'est, je le saurai quand j'aurai terminé. Et j'aurai terminé quand je saurai ce que c'est.

Page du 31 mars 2024, jour des pâtes au parmesan flambées au calva...

Denis Vallier
Page du 31 mars 2024, jour des pâtes au parmesan flambées au calva...
Page du 31 mars 2024, jour des pâtes au parmesan flambées au calva...

Pour conjurer le temps qui passe dans un retour aux sources mémorable, je viens de m’envoyer un gueuleton digne de l’occasion en bonne compagnie… Il faut dire que j’ai choisi un cadre d’exception puisque le restaurant occupe une caverne naturelle dominant une gorge étroite et bouillonnante. Un cuisinier de Cro-Magnon y faisait flamber une bonne lampée de calvados au centre d’une énorme meule de parmesan. Il a travaillé patiemment, longuement le fromage fondant en le grattant et l’étalant, le creusant progressivement. Un jeune marmiton néandertalien a apporté en courant les linguines "al dente"...

Page du 30 mars 2024, jour rationnel...

Denis Vallier
Page du 30 mars 2024, jour rationnel...
Page du 30 mars 2024, jour rationnel...

Nos écoles commerciales et administratives ont accouché d’une nouvelle espèce : l’Homoéconomicus, un être calculateur et rationnel, qui dès lors qu’il rencontre des comportements irrationnels parmi ses semblables, en fait des maladies et considère ces aberrations non seulement comme dangereuses pour celui qui les commet, mais aussi pour tout le reste de la société. Pour l’exemple auprès des plus jeunes, il accolera à nos défauts une mise en scène médiatisée qui fera de nos perversions et autres défauts un spectacle de rue ou bien télévisé en boucle. Ce spectacle participe à l’éducation selon les...

Page du 29 mars 2024, jour de la biosécurité...

Denis Vallier
Page du 29 mars 2024, jour de la biosécurité...
Page du 29 mars 2024, jour de la biosécurité...

(Collage d'Ugur Gallenkus) C’est le printemps, les papillons volètent, les fleurs s’épanouissent, nous, un peu moins. Comme elles, nous aurions aussi besoin de stabilité, mais pas trop non plus, sinon on sècherait sur pieds. Remarquez… on fait tout pour nous effrayer en criant au loup, mais on ne devrait pas manquer de sécurité tant les politiciens de tous bords nous en promettent dans une surenchère pathétique. Ils insistent lourdement sur la menace terroriste et les bruits de bottes, pour nous en proposer gratuitement en grande quantité : promettre n’a jamais rien coûté… À l’usage, pourtant,...

Page du 28 mars 2024, jour sur la rue...

Denis Vallier
Page du 28 mars 2024, jour sur la rue...
Page du 28 mars 2024, jour sur la rue...

(Photo de Vladimir Zotov) Dans la rue et sous mon nez, toute la journée, sont passés ceux qui tricolorent à tout va et ceux qui inaugurent… et puis ceux qui pieusement, ceux qui copieusement, ceux qui croient, ceux qui croient croire, ceux qui croa-croa, ceux qui ont des plumes au cul… Et ont aussi défilé ceux qui suent du burn-out, ceux qui grignotent sur le pouce, ceux qui disent pouce et te font un doigt d’honneur, ceux qui font les honneurs du pied, ceux qui andromaquent, ceux qui majusculent avec ceux qui chantent en mesure, ceux qui brossent à reluire, ceux qui ont du ventre et ceux qui...

Page du 27 mars 2024, jour hygiénique...

Denis Vallier
Page du 27 mars 2024, jour hygiénique...
Page du 27 mars 2024, jour hygiénique...

Au risque de me faire traiter de vieux con, j’ai parfois honte de ce que nous devenons… Un des bienfaits de la modernité (- s’il en est) est d’avoir longuement valorisé le risque d’exister ce qui a imprégné les générations les plus anciennes et leur a accordé une vie pleine et sans doute plus palpitante que les mornes perspectives actuelles. Notre modernité a débouché sur les dérives de nos sociétés contemporaines qui la dénaturent un peu plus chaque jour comme, par exemple, l’hygiénisme. La pandémie de Covid 19 n’a rien arrangé : et vas-y que je te savonne, que je te frotte jusqu’à l’os, que je...

Page du 26 mars 2024, jour fumeur...

Denis Vallier
Page du 26 mars 2024, jour fumeur...
Page du 26 mars 2024, jour fumeur...

(Photo de Lee Jeffries) Nos protestations indignées et nos regards réprobateurs ont eu le don de l’énerver : la vieille éponge imbibée a levé haut son verre en beuglant "Vous êtes quand même une sacrée bande d’enfoirés… et d’hypocrites en plus !"… et il a continué à tirer sur sa clope dans un nuage de fumée comme si de rien n’était. Non mais c’est vrai, ça ne se fait plus de nos jours, il devrait quand même le savoir et respecter la santé des autres et puis, c’est devenu passible de la peine de mort que de fumer en plein bar puisque "fumer tue". Remarquez, il faut bien reconnaitre qu’il n’a...

Page du 25 mars 2024, jour en mer...

Denis Vallier
Page du 25 mars 2024, jour en mer...
Page du 25 mars 2024, jour en mer...

(Illustration par Marco Zagara) Ma souplesse n’est plus ce qu’elle était et pourtant, je me retrouve souvent en grand écart entre ma sécurité et mon besoin de liberté. De son côté et en son temps, l’initiateur des sociétés libérales actuelles que fut Montesquieu, faisait de la "sûreté" le principal bénéfice de l’état pour une société. Cette sûreté n’était pas seulement la sécurité telle qu’on l’entend aujourd’hui, c’est-à-dire la protection du citoyen face aux mauvaises intentions des crapules, des violeurs et des assassins, mais c’était aussi et parallèlement, la sécurité de l’individu face...

page du 24 mars 2024, jour des voyeurs...

Denis Vallier
page du 24 mars 2024, jour des voyeurs...
page du 24 mars 2024, jour des voyeurs...

Quatre types armés en tenue de camouflage parviennent à mettre la Russie à feu et à sang au cœur même d’un pouvoir qui se voudrait invulnérable et les images font instantanément le tour du monde. Nous sommes d’évidence autant stupides de les diffuser à grande échelle que de les regarder en boucle mais que voulez-vous… l’audience attire la pub et son argent. Il faut dire que les actions des terroristes bénéficient de cet atout considérable que leur offrent nos sociétés : ils n’ont plus besoin de multiplier leurs crimes car ils misent énormément sur la médiatisation des attentats et des prises d’otage...

Page du 23 mars 2024, jour positif...

Denis Vallier
Page du 23 mars 2024, jour positif...
Page du 23 mars 2024, jour positif...

Les bons vieux pesticides d’antan sont devenus des produits phytosanitaires, les licenciements collectifs sont transformés en plans de sauvegarde de l’emploi, un exploité sera un défavorisé malchanceux… Il est sournois et terrifiant ce langage positif qui nous interdit de penser négativement et même de penser tout court, il est subtil et manifestement savamment choisi, cette intelligence vient bien de quelque part… Ainsi, nos libertés se réduisent jour après jour sans même que l’on en prenne conscience puisque nous n’avons plus les mots justes pour le faire. Ceux qui manipulent notre langage cherchent...

Page du 22 mars 2024, jour contrôlé...

Denis Vallier
Page du 22 mars 2024, jour contrôlé...
Page du 22 mars 2024, jour contrôlé...

(Photo de Sebastian Luczywo) Les matraqués, les gazés et les éborgnés se plaignent des excès d’engagement des forces de l’ordre, mais ceux qui nous dirigent nous répondront que la sécurité doit de toute façon être assurée avant de pouvoir en discuter. En général ils admettent volontiers qu’elle n’est pas la finalité du lien politique mais que la matraque est un préalable incontournable, par contre, ils refusent d’admettre avec véhémence que cela revient au même. Quand la sécurité se fait finalité, ils vous expliquent que c’est parce qu’elle est requise par les circonstances comme après la...

Page du 21 mars 2024, jour sécuritaire...

Denis Vallier
Page du 21 mars 2024, jour sécuritaire...
Page du 21 mars 2024, jour sécuritaire...

(Dessin de Mojtaba Heidarpanah) J’ai longtemps vécu à l’étranger et lorsque j’en revenais, il m’arrivait de marcher paisiblement dans nos forêts aseptisées ou bien de déambuler en pleine nuit dans des rues peu éclairées en rentrant du cinéma… Il ne m’est jamais venu à l’esprit que je puisse y courir le moindre danger ni qu’il puisse en être autrement. D’un coup, la vie se faisait bien moins intense que dans ma brousse africaine. J’admets que mon gabarit et la pratique des sports de combat y étaient peut-être pour quelque chose (- c’était de me croiser qui pouvait inquiéter), mais malgré tout,...

Page du 20 mars 2024, jour de stupeur et tremblements...

Denis Vallier
Page du 20 mars 2024, jour de stupeur et tremblements...
Page du 20 mars 2024, jour de stupeur et tremblements...

(Peinture de Caspar David Friedrich - Le voyageur contemplant une mer de nuage) En plein siècle des Lumières, les poètes s’imaginaient que la liberté frappait enfin à la porte de l’Histoire et ils tracèrent à la plume des vers luisants… et puis, le 1er novembre 1755, un tremblement de terre ravagea Lisbonne en quelques minutes en provoquant un tsunami et un incendie qui tuèrent un quart de sa population. Le plus effrayant dans une telle catastrophe, c’est de ne pas comprendre ce qui vous arrive, c’est de ne pas voir la mort en face et d’être pris au dépourvu. C’est très indigne et franchement...

Page du 19 mars 2024, jour à l'abri...

Denis Vallier
Page du 19 mars 2024, jour à l'abri...
Page du 19 mars 2024, jour à l'abri...

La fin des contes de fées à l’eau de rose dont on nous bassine pour nous anesthésier me laisse perplexe : "Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants…"… ça tombe comme une ponctuation, mais c’est très bizarre quand on y pense… Est-ce que ce sont des lapins tous ces rois et ces reines ? Ils font l’amour et la foule pousse des hourras quand les princesses tombent enceintes : les sujets royaux sont satisfaits comme les paysans dont les vaches attendent un veau ! D’abord, comment le sait-on qu’ils vécurent heureux ? Qui vous dit qu’ils ne sont jamais malades ces princes et ces princesses ? Les...

Page du 18 mars 2024, jour en danger...

Denis Vallier
Page du 18 mars 2024, jour en danger...
Page du 18 mars 2024, jour en danger...

(Dessin de Serre) Même si je n’apprécie guère l’idée de tuer des animaux qui ne m’ont rien fait, il m’est arrivé dans mes jeunes années de suivre, tout seul et à bonne distance, des amis chasseurs dans la savane du Nord-Cameroun. Le poids de mon canif dans ma poche ne parvenait pas à me rassurer totalement : outre les fusils qui pouvaient se retourner contre moi, la vie grouillait dans les hautes herbes avec ses buffles blessés et ses lions affamés potentiellement mortels et, dans cette nature sauvage proche de nos origines, je me sentais redevenir singe et gibier. Le sentiment de ce danger...

Page du 17 mars 2024, jour précautionneux...

Denis Vallier
Page du 17 mars 2024, jour précautionneux...
Page du 17 mars 2024, jour précautionneux...

 (Photo :  Atelier Robert Doisneau - 1955) Les criminels affirment souvent qu’ils ne se souviennent de rien ou que leur discernement était altéré au moment des faits ou bien encore, qu’ils étaient possédés… Le Diable a bon dos, c’est un peu facile de l’accuser de tous les maux : même si notre volonté était paramétrée par des démons malveillants, nous restons les auteurs de nos actes et les responsables devant autrui. Pas plus tard qu’hier en passant en ville j'ai vu des petits jeunes sur la roue arrière de leur vélo et de braves gens traverser la rue et peu leur importait que le petit bonhomme...

Page du 16 mars 2024, jour d'urgence...

Denis Vallier
Page du 16 mars 2024, jour d'urgence...
Page du 16 mars 2024, jour d'urgence...

C’est quand même horrible d’être égoïste, riche à milliards et d’avoir vingt maisons. Il y a des jours où cela me pèse : il faut choisir, choisir et encore choisir… Pour être vraiment libre, mieux vaudrait vivre léger, dans la dépossession, mais dite-moi, quel humain vivant les pieds sur terre, n'a rien à perdre, matériellement, physiquement, spirituellement, affectivement, etc. ? Même le dernier punk à chien d’Europe a encore quelque chose à perdre. D’ailleurs, affirmer n'avoir rien à perdre, n'est-ce pas déresponsabiliser ses propres choix ? La conscience n’étant pas substance, je ne peux vivre...

Page du 15 mars 2024, jour du bon côté de la Force...

Denis Vallier
Page du 15 mars 2024, jour du bon côté de la Force...
Page du 15 mars 2024, jour du bon côté de la Force...

Les chantres du libéralisme nous font remarquer sans rire que nous avons l’énorme privilège de vivre du bon côté de la Force, du côté du monde libre… qu’en tout cas, nous bénéficions de ses retombées et de ses largesses. Chantage, pillage, barbotage, boursicotage, même quand on joue pour de bon au Monopoly comme de grands gamins, il est vrai que nous ne sommes pas obligés de passer par la case prison : la liberté c'est pouvoir faire des choix et, par extension, d’en assumer les risques mais mieux vaut passer entre les gouttes même si on risque gros. Le clodo sur le trottoir se rend mieux compte...

Page du 14 mars 2024, jour d'observation...

Denis Vallier
Page du 14 mars 2024, jour d'observation...
Page du 14 mars 2024, jour d'observation...

(Photo de Fran Garci) Jouer du piano debout, être libre comme Max dans sa tête, c’est une affaire d’état d’esprit et peu importe le contexte : souvenez-vous de Nelson Mandela ou d’Alexeï Navalny. Seule l'observation neutre, sans jugement de valeur, sans désir de changement, sans attente de résultat, de nos passions, de nos rigidités et conditionnements, de nos sentiments, au cours de nos relations avec les êtres et les choses, seule cette observation neutre des choses intérieures est susceptible de nous rendre libres. Sans cette neutralité (- parce que par exemple, il y a culpabilité, ou...

Page du 12 mars 2024, jour sinusoïdal...

Denis Vallier
Page du 12 mars 2024, jour sinusoïdal...
Page du 12 mars 2024, jour sinusoïdal...

"Comme disait ma grand-mère, dans la vie, il y a des hauts et des bas. Il faut mépriser les hauts et repriser les bas…" rigolait Chirac. S'il me fallait mettre ma vie en équation, j'opterais effectivement pour une sinusoïde. Il y a des creux où je bosse (- héhé, jeu de mot involontaire retourné…) pour être libre et il y a des creux où je récupère la mise : je suis libéré, disponible, j'ai de la tune d'avance, ouvert à tous les possibles. Et entre les deux, je bosse pour gagner ma vie et plus ça recommence et plus je veux être libre et plus je dois me maîtriser ainsi que mon environnement mais cela...

Page du 11 mars 2024, jour en fuite...

Denis Vallier
Page du 11 mars 2024, jour en fuite...
Page du 11 mars 2024, jour en fuite...

(Illustration par Gabriel Guerrero) Adhérer comme une huître et jouer le jeu de la société pour s’assurer une vie confortable est un choix personnel tout à fait raisonnable. Il peut aussi être vu par les plus rebelles comme une capitulation en rase campagne, une fuite dans le néant, une solution de facilité destinée aux collabos raisonnables et frileux. Mais il y a une autre attitude très différente que l’on oublie trop souvent et qui consiste à surfer sur la vague entropique, en laissant tout aller, tant que ça va… ne mémorisant rien, ne construisant rien, une sorte de mixte entre Krishnamurti...

Page du 10 mars 2024, jour à tenir...

Denis Vallier
Page du 10 mars 2024, jour à tenir...
Page du 10 mars 2024, jour à tenir...

(Illustration de Malika Favre) Ma liberté n’est qu’apparente, je peux m’asseoir dessus, à ce qu’on me répète à l’envi… Je ne me suis jamais fait trop d’illusion à son sujet mais malgré tout, j’y tiens, du moins, je tiens à ce qu’elle représente pour moi. Elle m’est devenue d’autant plus précieuse que je la vois fondre comme neige au soleil un peu partout dans le monde. Alors, j’y pense, et repense jusqu’à l’obsession… Mais qui parlera mieux de liberté que celui qui s’en sent privé ? (- du coup, je me dis aussi que je devrais parler avant tout d’intelligence car franchement, je ne suis pas le...

Page du 9 mars 2024, jour fraternel...

Denis Vallier
Page du 9 mars 2024, jour fraternel...
Page du 9 mars 2024, jour fraternel...

(Graphisme de Ben) Bleu Blanc Rouge… Qu’il flotte haut notre drapeau ! En ce moment, les gogols de la mairie en ont mis partout. Liberté Egalité Fraternité… Qu’elle est belle notre devise ! Pleine de promesses et de nobles ambitions mais d’évidence, c’est du passé tout ça : elle n’est plus d’actualité. Notre liberté est derrière un horizon toujours plus lointain. En attendant de l’approcher, elle s’est réduite comme peau de chagrin : elle est devenue conditionnelle, surveillée, virtuelle, fliquée, fichée au doigt et à l’œil. Nos appareils connectés sont des indics au rapport et nos braves...

Page du 8 mars 2024, jour des charognards...

Denis Vallier
Page du 8 mars 2024, jour des charognards...
Page du 8 mars 2024, jour des charognards...

(Dessin de Larson) En bon Français à la tête près du béret, je peste, je râle, je m’indigne, mais je suis bien d’accord avec vous, messieurs les tyrans sanguinaires, les tortionnaires esclavagistes et autres démagogues populistes de tout genre : la liberté, c’est surfait et ça ne fait pas avancer le schmilblick ni vos intérêts. Jetons donc au diable cette liberté, cette égalité et toutes ces valeurs vidées de leur sens salissant les façades de nos mairies et que vous brandissez hypocritement haut et fort… Elles ont fait leur temps et surtout, ont fait couler beaucoup trop de sang, je vous...

Page du 7 mars 2024, jour surpeuplé...

Denis Vallier
Page du 7 mars 2024, jour surpeuplé...
Page du 7 mars 2024, jour surpeuplé...

(Photo d'Hari Sulistiawan) Plus on est nombreux sur terre, moins nous sommes libres, c’est mathématique. "Croissez et multipliez" qu’ils disaient… et tout ça, dans un monde limité. Pour vivre au paradis, ce n’est pas huit milliards que nous devrions être, mais huit millions. Ce n’est pourtant pas difficile à comprendre ! J’avais lu dans ma jeunesse que quelques chèvres et leur bouc avaient survécu à un naufrage sur un îlot couvert de végétation. Elles ont crû et se sont multipliées en grand nombre mais la dernière est morte en mâchant le dernier brin d’herbe. À Haïti aussi ils se sont multipliés...

Page du 6 mars 2024, jour de temps libres...

Denis Vallier
Page du 6 mars 2024, jour de temps libres...
Page du 6 mars 2024, jour de temps libres...

- Je crie ton nom : ‘’LI BER TÉÉÉÉÉÉ !!!’’ - Oh Eluard, pas si fort ! Tu nous casses les oreilles, tu ferais mieux de l’écrire… - Bon, d’accord… "Sur mes cahiers d’écolier…" J’écris ton non… heu, non, je gomme… "J’écris ton nom"… "Et par le pouvoir d’un mot Je recommence ma vie Je suis né pour te connaître Pour te nommer" "Liberté" - Eh bien tu vois quand tu veux… C’est très beau, merci Paul… On dirait une lettre d’amour à Gala mais va-z-y, développe ! À tout moment on peut faire silence ou écrire, n'est-ce pas une liberté immense ? Liberté… le mot bruyant, virulent, insatiable, existe, persiste...

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