Page du 10 octobre 2020 jour des faibles femmes...

Dès que je parle des femmes, mes vieux démons me poussent à sortir de vielles blagues graveleuses teintées de machismes, mais je vais rompre là ces propos à l’humour douteux pour enfin, pour une fois, être sérieux… Après avoir passé toute ma vie ou presque à les observer, je suis en mesure d’affirmer que les femmes ne luttent pas, ou bien luttent mal, elles ne savent pas… Peut-être n’ont-elles pas assez joué à la bagarre étant petites. Les féministes font du vent, elles sont dans l’esbroufe : elles tentent avec difficulté de reconnaître leur malaise, à l'exprimer maladroitement, car rien ne les guident dans nos sociétés. Surtout pas les religions auxquelles elles adhèrent comme des moules, presque toutes véhiculées et interprétées par des hommes qui ont fait dévier les symboles à leurs avantages afin d'asseoir plus fortement leur pouvoir. Et je ne dirai rien au sujet des diverses politiques sociales et économiques en leur faveur qui ne sont que cautères sur jambes de bois.

L’énorme majorité des femmes n’a aucun véritable désir de lutte contre les hommes : elles les aiment, elles ressentent du désir pour eux, elles aiment leurs caresses, elles aiment leur sexe en elles, elles aiment leurs voix, leur odeur, leur barbe de trois jours, leur force et aussi leurs faiblesses émouvantes. Elles aiment être prise dans leur bras, être guidées, être soutenues, être accompagnées par eux comme des petites filles qu’on mène à l’école par la main. Elles aiment l'intelligence de ceux qui en possèdent, elles aiment le charme masculin avec ses gros sabots, la tendresse d'un homme doux au point de passer une annonce à la manière de Pierre Dac "Demande de logement. Petit oiseau sentimental cherche abri dans cage thoracique, près cœur sensible.". Elles aiment le désir qu'ils ont d’elles, belles hirondelles. Elles aiment leur rage devant l’obstacle, leur esprit de compétition, leur créativité, leurs créations, pas tous ni tout le temps bien sûr, ce serait bien trop simple. Elles aiment aussi les accompagner, épauler leur force, leur énergie vitale, leur insuffler un élan, une ambition qu’ils n’ont pas toujours. Elles aiment être LA femme telle qu’ils l’imaginent, elles ne se sentent vraiment femmes qu’auprès d'eux. Elles aiment même être engueulées quand elles jouent à la petite fille, l'enfant gâtée, la boudeuse, la merdeuse…

Bon, ça suffit mesdames ! Arrêtez de me frapper avec vos petits poings ! Toutes ces petites tapes finissent par m’irriter les joues à la longue…

(Photo de Hash)