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Cahier décharge Je ne sais pas ce que c'est, je le saurai quand j'aurai terminé. Et j'aurai terminé quand je saurai ce que c'est.

Page du 28 juin 2021 jour explosif...

Denis Vallier
Page du 28 juin 2021 jour explosif...

Tous ces terroristes islamistes qui bombent le torse, saturés de vitamine K (- comme kalachnikov) anti-occident, shootés au captagon (de la fénéthyline qui leur donne la sensation d’être les rois du pétrole), ces indégrottables nostalgiques de Ben Laden, ces femmes plus ou moins niqabs, nous feront, au moins, mourir de rire. Talibans, terroristes, kamikazes, sont des métiers particulièrement dangereux et éprouvants : leur taux de suicide frôle celui des employés de France-Télécom. Ils se tuent à la tâche pour être payé au lance-pierre et s’éclatent au boulot sans se plaindre pour leur retraite. Ils se battent au nom de Dieu le Miséricordieux… "Hait ton prochain comme toi-même" aurait-il donc dit ?  Or Dieu n’a jamais gagné de guerre : il n’en a jamais menée…

Toutefois, si on a tendance à les considérer comme des simplets un peu vite, ce ne sont pas des analphabètes puisqu’ils lisent le Coran et qu’ils communiquent par Telegram (- au passage, on remarquera qui si à l’heure actuelle en 2021, l’Internet n’existait pas, il n’y aurait plus de terroristes). Ils se prennent pour des héros répondant directement à des ordres tombant du ciel et investis d’une mission sacrée et salvatrice en regard de l’éternité... Ils sont intimement persuadés de la supériorité de leur civilisation mais, en même temps, se sentent accablés par l’infériorité de leur puissance… Ce sont souvent de jeunes délinquants en mal de réhabilitation morale ou bien de jeunes gens en échec, frustrés, jaloux, sans reconnaissance sociale, qui boudent dans leur chambre. Ils ont appris à se couper les ongles sur les bancs de l’école et à se laver les dents en prison. Puisque personne ne s’intéresse à eux, que leur vie est merdique et qu’ils ont un sentiment de toute puissance impuissante, ils mettent le feu aux rideaux. Comme pour la délinquance juvénile, il n’y a que deux manières de considérer ces jeunes : soit on estime qu’ils ont été mal éduqués et que c’est à la Société d’y remédier, soit on les considère comme des individus libres et responsables de leurs choix et ont leur fait payer leurs erreurs. Il faudrait un juste équilibre mais à notre époque de droitisation marquée, on sait de quel côté penchera la balance.

Ces radicaux antisystèmes, adeptes de la violence à tout prix, sautent sur l’occasion islamique en se ceinturant d’explosifs. La seule manière de rompre leur délire nihiliste serait de leur faire admettre que tout provient d’eux-mêmes, de leur cerveau pas fini, de ce désir de toute puissance, de ce désir de vengeance ou de ce genre de motivations banales à en pleurer en regard de leur anéantissement. Ils sont peut-être parfois naïfs mais quand même pas au point de croire à ce fantasme des 72 vierges et des belles-mères qui vont avec…  Pour lutter contre l’intensité de l’offre djihadiste faisant miroiter de réussir sa mort en cassant tout avant de partir, il nous revient de proposer l’intensité de réussir sa vie en construisant un monde meilleur. Si nous sommes en guerre, il faut s’en donner les moyens et ne pas lésiner car leurs donneurs d’ordres sont des universitaires souvent brillants et ce depuis plusieurs décennies. Et c’est là que l’on se dit que nous sommes loin d’avoir gagné au vu des opportunités qu’offre notre société si frileuse dans ses choix.

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