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Cahier décharge Je ne sais pas ce que c'est, je le saurai quand j'aurai terminé. Et j'aurai terminé quand je saurai ce que c'est.

Page du 12 août 2022, jour de franche rigolade...

Denis Vallier
Page du 12 août 2022, jour de franche rigolade...

Mais si seulement ils pouvaient nous fiche la paix et se taire un instant… mais on peut toujours courir : les fondamentalistes ont pour mission première le prosélytisme et ce ne sont pas les Témoins de Jehova qui me démentiront. Ceux qui ne vivent que dans le passé se sentent forcément un peu seuls et cherchent à rompre leur isolement… C’est humain, mais ça commence sournoisement par le verbe "partager" pour glisser vers le mot "convaincre" et en arriver au terme "imposer", et ceci, bien entendu, pour le plus grand bien du client. On passera ainsi sans discontinuer de la dialectique à la prison et plus si affinité. Au besoin, ce sera la lapidation en place publique ou même les camps de concentration économiquement plus rentables si l’on voit les choses en grand. Pour obtenir des cendres en produit fini, les matières premières du fondamentalisme sont la salive, les pierres et le bois, rien que du très naturel aisément disponible et pas cher !...

Pour survivre et se propager, le fondamentalisme et ses associés totalitaires  visent à contrôler l'éducation et l'information sous toutes leurs formes (- écoles, instruction religieuse, universités, médias de tous genres, arts, culture). Le but étant d'éradiquer, par la violence s’il le faut, jusqu'à la simple possibilité de contestation ou de doute. La recette est ancienne quand le fondamentalisme est religieux : comme la Bible, le Coran est un livre  poétique qui, en toutes lettres, pousse à la violence, et absout d'avance celui qui s'y livrera pour ce qu'il estime la bonne cause, à savoir sa propre diffusion (- en informatique et en biologie, on appelle cela un comportement viral).

L’antivirus le plus efficace contre cette engeance est le rire et certains humoristes courageux l’ont bien compris… Le fondamentaliste ne supporte pas l'humour, car celui-ci est dangereux : il établit une distance, il remet en cause, il questionne, il relativise. Le rire est condamnable (- se référer au livre d’Umberto Eco "Le Nom de la rose" où des moines francs-tireurs découvrent les secrets bien gardés de la sagesse dans un texte d’Aristote sur le rire). Quand, gamin,  je demandais à mon curé où pouvaient bien se retirer les eaux du déluge si elles recouvraient toutes les terres, il me faisait les gros yeux en me disant que c’était un mystère et que je devais l’accepter… Le fondamentaliste tient la curiosité pour le péché suprême car elle entraîne l'esprit dans la spéculation… laquelle mène au doute voire à la suspicion… ce qui est le pire qui puisse lui arriver. Alors vous pensez bien, emprisonner, détruire, tuer, c’est de la rigolade à côté…

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