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Cahier décharge

Je ne sais pas ce que c'est, je le saurai quand j'aurai terminé. Et j'aurai terminé quand je saurai ce que c'est.

Page du 23 avril 2024, jour voyageur...

Denis Vallier
Page du 23 avril 2024, jour voyageur...
Page du 23 avril 2024, jour voyageur...

Avec les progrès du bricolage, on peut douter de tout ce que l’on voit et entend de nos jours, mais une chose est certaine, c’est que la culture mène au progrès des idées (- et inversement). Ce cercle est vertueux et malgré tout, nous prenons délibérément le chemin inverse : nous nous acculturons jour après jour en nous gavant du brouet ridicule et indigeste qui circule sur le net. Ce n’est pas un produit de substitution, c’est un poison. De plus, vu le nombre croissant de contraintes parfois stupides et de censures abusives auxquelles nous devons nous soumettre (- ne serait-ce que pour simplement...

Page du 22 avril 2024, jour apeuré...

Denis Vallier
Page du 22 avril 2024, jour apeuré...
Page du 22 avril 2024, jour apeuré...

J’ai vu le premier passage de Michel Drucker à la télévision, c’est vous dire si je suis vieux... Il faisait ses premiers pas dans une émission sportive et ses mains tremblaient comme la feuille qu’elles tenaient. C’était une époque joyeuse et bon enfant, mais qu’il semble loin derrière nous le temps de l’amour, de la compassion, de la solidarité des Coluche et compagnie… Nous avons changé d’époque et dorénavant, c’est chacun pour soi. Les émotions dominantes qui nous imprègnent actuellement sont le ressentiment lié à la peur des fins de mois difficiles qui commencent le 10 et à la colère face...

Page du 21 avril 2024, jour remis en question...

Denis Vallier
Page du 21 avril 2024, jour remis en question...
Page du 21 avril 2024, jour remis en question...

Il n’y a pas si longtemps, le savoir était dans les livres. Il y est toujours, mais entretemps, nous avons confié aux machines, le soin de stocker nos connaissances, de les compiler et de penser à notre place. Au lieu de suivre le courant qui les anime, résistons à la tentation et essayons de penser par nous-même tant que nous en avons encore la faculté : durant notre bref passage sur terre, mieux vaut être une voix plutôt qu’un écho et apporter des réponses avant même que les questions ne se posent. On a si peu de temps… Réfléchir par soi-même pour échapper aux cercles vicieux de la violence ambiante...

Page du 20 avril 2024, jour scatologique...

Denis Vallier
Page du 20 avril 2024, jour scatologique...
Page du 20 avril 2024, jour scatologique...

(Illustration par Sarolta Bán) Si l’heure n’est pas venue, elle viendra un jour ou l’autre. Être prêt, tout est là… En attendant, tout est bien qui finit mal. En tout cas, ça ne sent pas la rose : même le respect de la vie n’est plus un tabou… Nous baignons dans un entre-temps scatologique et, un peu comme en nous-même, c’est dans les eaux les moins profondes que l’on trouve le plus de déchets… C’est un peu comme si toute l’histoire de l’humanité accompagnée de toutes nos amours et nos souffrances, de tous nos savoir-faire et connaissances, de tous nos rêves et espérances se terminait au...

Page du 19 avril 2024, jour à passer entre les coups qui pleuvent...

Denis Vallier
Page du 19 avril 2024, jour à passer entre les coups qui pleuvent...
Page du 19 avril 2024, jour à passer entre les coups qui pleuvent...

Je dors comme un bébé, mais en ce moment, si tu réussis à dormir sur tes deux oreilles, dis-toi que tu as un sérieux problème morphologique et que tu as droit à de la chirurgie esthétique… La société se fait de plus en plus violente et nous avons tellement gâté nos enfants-rois que ce n’est pas près de s’arranger… Comment pourraient-ils s’adapter au changement ? Comment voulez-vous avoir envie de changer et d’évoluer avec un statut si privilégié ? Quand on a éprouvé un sentiment de toute-puissance durant toute son enfance et sa jeunesse, on le recherche jusqu’au bout comme un camé : même dans la...

Page du 18 avril 2024, jour protéiforme...

Denis Vallier
Page du 18 avril 2024, jour protéiforme...
Page du 18 avril 2024, jour protéiforme...

(Photo de Monika Koclajda) Certes on débarque sur terre sans avoir rien demandé, mais pour avancer dans la vie en faisant du stop, mieux vaut tendre le pouce que le majeur et mieux vaut avoir un beau port de tête qu’une tête de porc… Quand ils ne sont pas trop atteints, les grands enfants que nous sommes restés s’en rendent compte et cherchent le compromis… Même les plus transparents d’entre nous possèdent une collection de cinq ou six visages et quand on se retrouve au contact des autres, l’important n’est plus de savoir lequel est le vrai, l’important est de choisir le bon, celui qui correspond...

Page du 17 avril 2024, jour éducatif...je

Denis Vallier
Page du 17 avril 2024, jour éducatif...je
Page du 17 avril 2024, jour éducatif...je

À part quelques bestioles insouciantes, la plupart des animaux régulent spontanément leur population en fonction de la nourriture… Eh bien nous faisons la même chose en fonction de l’argent. L’argent se faisant rare, chacun de nous remet le projet à plus tard et fait de moins en moins d’enfants… La rareté étant le moteur du désir, nos gamins comprennent intuitivement qu’ils sont de plus en plus désirés, précieux, protégés, choyés, écoutés, entendus. L’enfance et la jeunesse forment un monde quasi étanche dans notre monde. Il a ses codes, ses lois, ses modes et ses langages qui échappent à notre...

Page du 16 avril 2024, jour avec une tête d'enterrement...

Denis Vallier
Page du 16 avril 2024, jour avec une tête d'enterrement...
Page du 16 avril 2024, jour avec une tête d'enterrement...

(Photo de Cristina Garcia Rodero) J’ai vraiment une sale tronche ce matin : je ressemble à ma carte d’identité. Comment ça, je suis vieux ? Allons-donc ! J’en suis toujours à mes premiers pas et je trébuche dans la vie comme un bébé. Je suis toujours autant à la masse qu’un ado mais en plus, j’ai une carte premium en poche, je ne vous raconte pas le carnage ! Prendre de l’âge présente certes quelques désagréments, mais il y a de nombreux avantages à avoir accumulé de multiples expériences tout au long d’une vie. Le problème, c’est qu’au fur et à mesure que vous vieillissez, vous constatez...

Page du 15 avril 2024, jour incivique...

Denis Vallier
Page du 15 avril 2024, jour incivique...
Page du 15 avril 2024, jour incivique...

Petite histoire de l’incivisme au quotidien… Sur pieds à six heures… une belle journée qui s’annonce. J'ouvre les volets… bingo ! C’est le grand beau temps. Tiens ! que j'me dis, j’vais m'en aller sortir le chien, un chien vaut mieux que deux judokas… C'est vrai qu'on a l'air moins con avec son chien dans la rue à c’t’heure-là. Un peu comme si on voulait justifier sa présence ! Me voilà donc sur l’allée qui mène au square, une fois sur place, mon chien trouve son coin, fait trois tours sur lui-même et s’arque boute de son mieux pour faire ce que vous devinez. Ceci déposé, il est heureux, il gratte...

Page du 9 avril 2024, jour de peur...

Denis Vallier
Page du 9 avril 2024, jour de peur...
Page du 9 avril 2024, jour de peur...

(Photo AFP de Walter Astrada) Quand les faits divers sordides deviennent de société, la peur s’insinue dans nos veines, elle s’instille sournoisement par l’omniprésence médiatique, elle campe dans nos têtes pour ne plus en sortir. C’est terrible le terrorisme d’état et l’intelligence n’y peut rien ! C’est vite fait, la terreur peut s’installer et prendre toute la place en moins de 40 millisecondes. Une décharge massive d’adrénaline entraîne aussitôt une tension de nos muscles pour les préparer à l’action, notre rythme cardiaque accélère brutalement pour nous permettre de fuir le danger ou...

Page du 8 avril 2024, jour masqué...

Denis Vallier
Page du 8 avril 2024, jour masqué...
Page du 8 avril 2024, jour masqué...

La sève monte, le printemps explose, les bourgeons s’éclatent dans une débauche de verts, les plantes s’aiment. Plus on s'aime, plus on aime, de même que plus je sème, plus je m’aime se dit le jardinier amoureux des roses. On le lui a assez répété : l’amitié primordiale, la première condition au bonheur, c’est l’amitié avec soi-même et le respect de soi. D’ailleurs, certains s’aiment trop : je m’aime et me respecte tant que j’en suis à me vouvoyer… À suivre notre nature printanière, il s’agit surtout de libérer nos désirs, de les rendre libres pour vivre pleinement, de jeter sa gourme tant qu’on...

Page du 7 avril 2024, jour isolé...

Denis Vallier
Page du 7 avril 2024, jour isolé...
Page du 7 avril 2024, jour isolé...

Ah… la tentation de l’île à l’abri de tout regard, loin des autres… et pourtant j’en ai besoin des autres, et ce, pour le moindre détail de mon existence, rien qu’en ouvrant mes volets le matin ou en tenant en main mon bol de café noir… Cela a nécessité une chaîne d’interactions prodigieuse et les autres me le font payer en nature en vampirisant ma liberté. J’aurai beau bricoler mes propres solutions, épurer, simplifier jusqu’à l’ascétisme, je ne ferai que réduire la longueur de cette chaîne. Le détachement pourrait aider, mais jamais je ne pourrai goûter un jour à la vraie liberté, celle où personne...

Page du 6 avril 2024, jour sur une île...

Denis Vallier
Page du 6 avril 2024, jour sur une île...
Page du 6 avril 2024, jour sur une île...

(Photo d’André Alessio) Une île… Rêve d’île à tire d’ailes… Si seulement une île…. Une île déserte sous les tropiques, les cocotiers, le sable fin, le hamac qui se balance… Robinson seul sur son île… Robinson, si seul, si seul, si seulement tu avais cru Zoé !... Elle t’avait pourtant prévenu : impossible de poser le pied sur une île déserte puisque dès que tu y poses le pied, elle n’est plus déserte et tu te retrouves avec toi-même… Double naufrage… Privé de désert, le Robinson ! Si j’avais passé toute une vie de Robinson à dévisager les nuages, à laisser filer le sable entre mes doigts, à manger...

Page du 5 avril 2024, jour malade...

Denis Vallier
Page du 5 avril 2024, jour malade...
Page du 5 avril 2024, jour malade...

La société des autres où chacun se trouve plongé, est malade : elle est atteinte d’un cancer. Malheureusement, la liberté des quelques cellules malignes commence par l'esclavage des plus saines et leur souveraineté par l'indépendance par rapport aux autres. Dans cette histoire, le signe le plus certain de notre servitude est notre peur de vivre. Le signe définitif de sa liberté est le fait que sa peur laisse la place à la joie tranquille de l'indépendance. On dirait que nous avons besoin dans un premier temps de la dépendance pour pouvoir finalement connaître la consolation d'être un homme libre,...

Page du 4 avril 2024, jour à l'asile...

Denis Vallier
Page du 4 avril 2024, jour à l'asile...
Page du 4 avril 2024, jour à l'asile...

L’idée était pourtant bonne : des nations unies, un havre de paix… mais manifestement, les idées ne suffisent pas et le monde est toujours aussi fou, il l’est même un peu plus chaque jour, le sera-t-il toujours ? Si le monde est un asile, nous sommes tous des aliénés à enfermer… De toute façon, qu’on se le dise, aucune nation ne saurait garantir notre liberté. Les nations font de nous des aliénés sous prétexte qu’à plusieurs, nous serions plus forts. Elles y parviennent aisément par l’éducation qu’elles imposent et des conditionnements multiples facilités par les moyens actuels. À part les clodos,...

Page du 3 avril 2024, jour de manège en folie...

Denis Vallier
Page du 3 avril 2024, jour de manège en folie...
Page du 3 avril 2024, jour de manège en folie...

(Peinture : The World Tour par André-Henri Dargelas) Tournez manège, chers enfants ! À part les guerres et les horreurs en boucle des infos, la vie est belle comme dans un film du même nom ! En avant pour l’infini et au-delà et même plus si affinité ! Mais qu’est-ce qui me freine et m’en empêche ? L a question de notre liberté ne se pose ici-bas qu'à partir du moment où l'aliénation inscrit nos enfants dans l'humanité. D’un autre côté, on ne peut pas les laisser à l’état brut, on est bien d’accord ! Suivre nos seuls instincts nous mèneraient à ne plus nous compter parmi les humains. N’en déplaise...

Page du 2 avril 2024, jour sans mon chien...

Denis Vallier
Page du 2 avril 2024, jour sans mon chien...
Page du 2 avril 2024, jour sans mon chien...

(Photo de chien : Maxm) "Qui se couche avec des chiens, se lève avec des puces" prévient un proverbe japonais… J’en sais quelque chose, mais ça n’arrivera plus de sitôt : ce matin, mon compagnon de galère est mort. C’est terrible ! Surtout que sa mort est particulièrement stupide : mon chien vient de se faire écraser par une camionnette de la SPA… Par contre, le taré de clebs de mon voisin d’en face est toujours bien vivant, il ne pouvait pas blairer le mien et il me boufferait si l’occasion se présentait… Je ne peux pas le voir et même si je ne me suis pas lavé depuis six mois, lui, ne peut...

Page du 1er Avril 2024, jour enfumé...

Denis Vallier
Page du 1er Avril 2024, jour enfumé...
Page du 1er Avril 2024, jour enfumé...

(Lino Ventura dans les Tontons Flingueurs -1963) Quand on regarde dans le rétroviseur, on s’aperçoit que nous en avons fait du chemin et que nous sommes loin, mais alors très, très loin des Trente glorieuses (46-75) où les écrans de cinéma montrant Léo Ventura qui fumait étaient obscurcis par la fumée des spectateurs… C’est inimaginable de nos jours ! Vous ressortiez des lieux publics avec les habits imprégnés de l’odeur dégoutante de tabac froid. Beurk ! Il est vrai que c’était une toute autre époque car de nos jours s’impose la jolie idée qu’une pureté est à nouveau possible sur terre, qu’une...

Page du 31 mars 2024, jour des pâtes au parmesan flambées au calva...

Denis Vallier
Page du 31 mars 2024, jour des pâtes au parmesan flambées au calva...
Page du 31 mars 2024, jour des pâtes au parmesan flambées au calva...

Pour conjurer le temps qui passe dans un retour aux sources mémorable, je viens de m’envoyer un gueuleton digne de l’occasion en bonne compagnie… Il faut dire que j’ai choisi un cadre d’exception puisque le restaurant occupe une caverne naturelle dominant une gorge étroite et bouillonnante. Un cuisinier de Cro-Magnon y faisait flamber une bonne lampée de calvados au centre d’une énorme meule de parmesan. Il a travaillé patiemment, longuement le fromage fondant en le grattant et l’étalant, le creusant progressivement. Un jeune marmiton néandertalien a apporté en courant les linguines "al dente"...

Page du 30 mars 2024, jour rationnel...

Denis Vallier
Page du 30 mars 2024, jour rationnel...
Page du 30 mars 2024, jour rationnel...

Nos écoles commerciales et administratives ont accouché d’une nouvelle espèce : l’Homoéconomicus, un être calculateur et rationnel, qui dès lors qu’il rencontre des comportements irrationnels parmi ses semblables, en fait des maladies et considère ces aberrations non seulement comme dangereuses pour celui qui les commet, mais aussi pour tout le reste de la société. Pour l’exemple auprès des plus jeunes, il accolera à nos défauts une mise en scène médiatisée qui fera de nos perversions et autres défauts un spectacle de rue ou bien télévisé en boucle. Ce spectacle participe à l’éducation selon les...

Page du 29 mars 2024, jour de la biosécurité...

Denis Vallier
Page du 29 mars 2024, jour de la biosécurité...
Page du 29 mars 2024, jour de la biosécurité...

(Collage d'Ugur Gallenkus) C’est le printemps, les papillons volètent, les fleurs s’épanouissent, nous, un peu moins. Comme elles, nous aurions aussi besoin de stabilité, mais pas trop non plus, sinon on sècherait sur pieds. Remarquez… on fait tout pour nous effrayer en criant au loup, mais on ne devrait pas manquer de sécurité tant les politiciens de tous bords nous en promettent dans une surenchère pathétique. Ils insistent lourdement sur la menace terroriste et les bruits de bottes, pour nous en proposer gratuitement en grande quantité : promettre n’a jamais rien coûté… À l’usage, pourtant,...

Page du 28 mars 2024, jour sur la rue...

Denis Vallier
Page du 28 mars 2024, jour sur la rue...
Page du 28 mars 2024, jour sur la rue...

(Photo de Vladimir Zotov) Dans la rue et sous mon nez, toute la journée, sont passés ceux qui tricolorent à tout va et ceux qui inaugurent… et puis ceux qui pieusement, ceux qui copieusement, ceux qui croient, ceux qui croient croire, ceux qui croa-croa, ceux qui ont des plumes au cul… Et ont aussi défilé ceux qui suent du burn-out, ceux qui grignotent sur le pouce, ceux qui disent pouce et te font un doigt d’honneur, ceux qui font les honneurs du pied, ceux qui andromaquent, ceux qui majusculent avec ceux qui chantent en mesure, ceux qui brossent à reluire, ceux qui ont du ventre et ceux qui...

Page du 27 mars 2024, jour hygiénique...

Denis Vallier
Page du 27 mars 2024, jour hygiénique...
Page du 27 mars 2024, jour hygiénique...

Au risque de me faire traiter de vieux con, j’ai parfois honte de ce que nous devenons… Un des bienfaits de la modernité (- s’il en est) est d’avoir longuement valorisé le risque d’exister ce qui a imprégné les générations les plus anciennes et leur a accordé une vie pleine et sans doute plus palpitante que les mornes perspectives actuelles. Notre modernité a débouché sur les dérives de nos sociétés contemporaines qui la dénaturent un peu plus chaque jour comme, par exemple, l’hygiénisme. La pandémie de Covid 19 n’a rien arrangé : et vas-y que je te savonne, que je te frotte jusqu’à l’os, que je...

Page du 26 mars 2024, jour fumeur...

Denis Vallier
Page du 26 mars 2024, jour fumeur...
Page du 26 mars 2024, jour fumeur...

(Photo de Lee Jeffries) Nos protestations indignées et nos regards réprobateurs ont eu le don de l’énerver : la vieille éponge imbibée a levé haut son verre en beuglant "Vous êtes quand même une sacrée bande d’enfoirés… et d’hypocrites en plus !"… et il a continué à tirer sur sa clope dans un nuage de fumée comme si de rien n’était. Non mais c’est vrai, ça ne se fait plus de nos jours, il devrait quand même le savoir et respecter la santé des autres et puis, c’est devenu passible de la peine de mort que de fumer en plein bar puisque "fumer tue". Remarquez, il faut bien reconnaitre qu’il n’a...

Page du 25 mars 2024, jour en mer...

Denis Vallier
Page du 25 mars 2024, jour en mer...
Page du 25 mars 2024, jour en mer...

(Illustration par Marco Zagara) Ma souplesse n’est plus ce qu’elle était et pourtant, je me retrouve souvent en grand écart entre ma sécurité et mon besoin de liberté. De son côté et en son temps, l’initiateur des sociétés libérales actuelles que fut Montesquieu, faisait de la "sûreté" le principal bénéfice de l’état pour une société. Cette sûreté n’était pas seulement la sécurité telle qu’on l’entend aujourd’hui, c’est-à-dire la protection du citoyen face aux mauvaises intentions des crapules, des violeurs et des assassins, mais c’était aussi et parallèlement, la sécurité de l’individu face...

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